Les 10 marches de la Porte des hommes ou les 10 plaies d'Egypte




Les dix marches de la Porte des hommes 

Les dix plaies d'Egypte



dimanche 23 décembre 201
mise à jour :
mercredi 24 mars 2021

SOMMAIRE


Introduction
Le texte de référence
Le nombre dix
Références religieuses et effet miroir
Aller au-delà de ce qui a déjà été dit
La 1ère plaie : les eaux changées en sang
Exode 7, vers 19
Le symbolisme du sang
Pourquoi ne pas verser le sang ?
Le point de vue d’Annick de Souzenelle
Le premier prodige
Le retournement, l’union des contraires
La 2ème plaie : les grenouilles
Exode 7, vers 26-29
Le symbolisme de la grenouille
Les eaux, notre ténèbre
La connaissance
L’éveil
Le refus de l’éveil
La 3ème plaie : la vermine
Exode 8, vers 12-15
Le symbolisme de la poussière et de la vermine
Le savoir extérieur
L’athéisme, le dogme du scientisme
Victimes de la vermine
La 4ème plaie : l’insecte
Exode 8, vers 16-20
Le symbolisme de l’insecte
L’autodestruction
Avoir des insectes chez soi
La 5ème plaie : la peste
Exode 9, vers 1-7
Le symbolisme de la peste
Causes et conséquences de la peste
Passer par la peste
Que faire ?
La 6ème plaie : la lèpre
Exode 9, vers 8-12
Le symbolisme de la suie et de la lèpre
Le mariage
La consumation de l’ego
Se brûler, se consumer
La 7ème plaie : la grêle
Exode 9, vers 22-35
Le symbolisme de la grêle
La remise en question
La Terre nouvelle
Plaisir sexuel et tantra
Être confronté à la grêle
La 8ème plaie : la sauterelle
Exode 10, vers 1-20
Le symbolisme de la sauterelle
L’insecte et la sauterelle
Le masque de la Lumière
Être dérangé par la sauterelle
La 9ème plaie : les ténèbres
Exode 10, vers 21-29
Le symbolisme des ténèbres
La préparation à la naissance
La naissance dans une dimension vibratoire supérieure
La quatrième dimension, le monde des hommes
Notre obligation
La 10ème plaie : la mort des fils aînés et des animaux premiers-nés
Exode 11-12
Le symbolisme de cette 10ème plaie
L’agneau pascal
L’ascension dans la quatrième dimension
La flèche, la direction
Autres pages liées


Introduction


Le texte de référence


Cette page traite des dix plaies de l’Egypte, celles dont il est fait mention dans la Bible dans le livre de l’Exode aux chapitres 7 à 12. A moins de se contenter de les citer par ordre chronologique, ce qui n’a aucun intérêt, pour peu qu’on y pénètre, les études sont de plus en plus longues. Malgré ma volonté de rester succin, je reconnais cette page un peu longue. Si ce n’était la cohésion de cette démarche spirituelle, chaque « plaie » mériterait une page à elle seule.


Le nombre dix


Notons que les dix plaies sont au nombre… d’une, la dixième. Les neuf précédentes sont en fait des prodiges. C’est ainsi qu’elles sont énoncées par YHWH. Cela ressort que les trois premiers, les magiciens de Pharaon en ont fait de même.


Les dix plaies sont les dix marches qui nous permettent d’accéder à la porte des Hommes1 et d’ascensionner dans le monde des hommes, la quatrième dimension vibratoire. Une fois cette porte franchie, nous devons continuer à progresser au risque de retomber dans le monde des animaux, la chute originelle, le péché d’Adam et Eve. Pour cela, à chaque échelon nous devons recommencer l’ascension des précédents. Il en est de même lorsque nous avons franchi la porte des dieux pour atteindre le Chas de l’aiguille, avec les dix marches et les douze du monde de l’homme. C’est de plus en plus difficile et vertigineux.


Nous pouvons voir ces dix marches comme les neuf marches2 plus la naissance lors d’une grossesse humaine. Toutefois, quoique les similitudes soient très intéressantes et méritent une certaine attention, ce n’est pas la démarche de cette page. Je n’en fais pas une référence systématique.


Références religieuses et effet miroir


Dans cette étude, je rejoins le gnosticisme et le soufisme en faisant la différence entre l’extérieur et l’intérieur. Elle est en harmonie avec ces ésotérismes. Elle s’attache évidemment au judaïsme et au christianisme, et aussi à l’islam et de nombreux autres courants qui prônent la recherche intérieure.


Il semblerait que je reconnaisse là une dualité. Il n’en est rien. Car la réalité extérieure n’est que le reflet, comme dans un miroir, de notre réalité intérieure, individuelle et collective. Néanmoins, pour plus de facilité d’expression, je distingue la réalité extérieure, la terre extérieure, l’horizontalité, à notre réalité intérieure, la terre intérieure, la verticalité. C’est la croix solaire reprise par les chrétiens, …sans l’écorché !


Aller au-delà de ce qui a déjà été dit


Dans cette étude, je reprends la traduction d’Annick de Souzenelle3 qui me semble la plus sincère, la plus proche de la connaissance intuitive de mon Cœur…4 Mais attention, il ne s’agit pas de la paraphraser, mais plutôt de la sublimer. Pour cela, je n’hésite pas à la remettre en question à chaque fois que cela me semble opportun, ou d’aller plus loin que ses écrits5.


La finalité de cette page est de nous aider à comprendre certains aspects de ce que nous vivons dans notre vie quotidienne pour les sublimer et avancer sur notre chemin de vie.


La 1ère plaie : les eaux changées en sang


Exode 7, vers 19


« YHWH dit à Moïse : Parle ainsi à Aaron : Prends ta verge, dirige ta main sur les eaux des Egyptiens – sur les fleuves, sur leurs canaux, sur leurs lacs et tout ce qui rassemble leurs eaux – elles deviendront du sang : il y aura du sang sur tout le pays d’Egypte et dans les bois et dans les pierres.

« Et il en fut ainsi.

« Mais les magiciens de Pharaon en firent autant… et Pharaon durcit son cœur, comme l’avait dit YHWH. »


Le symbolisme du sang


Dans le sang se trouve la mémoire émotionnelle. Elle est directement issue de l’affectivité. Celle-ci est créée lors de notre naissance6 et elle est la base de notre personnalité7.


En ésotérisme et notamment la Qabbale, les eaux intérieures sont toutes nos inconsciences dont font partie notre affectivité, notre personnalité, notre inconscient, notre psyché, notre ego non encore sublimé, etc. Tout cela est regroupé sous le vocable de notre ténèbre. Le sang est la conséquence de sa matérialisation extérieure. En fait, il s’agit de la lumière non encore accomplie en nous. Le Maître Joshua lors de la Cène nous a enseigné à sublimer notre ténèbre en lumière avec l’eau et le vin8… Et les eaux intérieures trouvent leur reflet dans les eaux extérieures. Sachant cela, il nous est plus facile de comprendre et de vivre les catastrophes climatiques que nous vivons actuellement.


Pourquoi ne pas verser le sang ?


Tuer est verser le sang, même lorsque celui-ci ne s’épanche pas. Le sang ainsi versé sur la Terre extérieure et qui l’abreuve, est les matières physiques comme le sang (biologique), la lymphe et les liquides humoraux, ainsi que toutes les matières éthériques que nous émettons notamment par notre cerveau, de nos émotions incontrôlées consécutives à nos souffrances dues à la mort, la perte, les douleurs, la colère, les envies de vengeance, les haines… notamment les conquêtes de toutes sortes qui au final, sont toujours meurtrières. Dans ce cas, nous parlons des sangs au pluriel.


Il en va de même avec tous les êtres vivants ayant du sang en eux9. Si nous ne tuions pas les animaux autrement qu’accidentellement, nous ne subirions pas les catastrophes climatiques actuelles.


Le point de vue d’Annick de Souzenelle


Selon Annick de Souzenelle, le sang véhicule la Présence. Le verser, tuer, est d’une extrême gravité. Cela empêche la réalisation intérieure puisque cela extériorise la Présence qui devrait être reconnue en soi pour la sublimation des eaux. Cela matérialise ces eaux au lieu de les sublimer. Cela renforce l’attache à la matière et renforce notre captivité.


Le premier prodige


Ce premier prodige qui transforme toutes les eaux – et non toute l’eau, voir le texte de ce 1er prodige – en sang et les extériorise, est la description de l’extériorisation de toutes nos humeurs intérieures non contrôlées. Elles répandent dans l’horizontalité de notre vie de tous les jours, les souffrances et la mort. Individuellement, elles peuvent s’exprimer par l’épanchement anormal de sang10, les maladies et les accidents ayant toujours une cause subtile.


Entre autres, quand on est « victime » d’une hémorragie, on doit se poser la question de quelle émotivité en soi ou quel problème inconscient se matérialise ainsi pour nous rappeler de le sublimer en lumière.


Le retournement, l’union des contraires


Le challenge est alors de transformer ces eaux en sec, cette ténèbre en lumière, autrement des souffrances plus terribles encore nous attendent. C’est le mariage entre le sec et l’humide, entre l’accompli et l’inaccompli, entre le masculin et le féminin, entre la Lumière et la Ténèbre, en chaque homme-femelle11 quel que soit son sexe biologique, bien que cela ne soit qu’une première étape, bien que cela peut être un processus inconscient.


L’homme-femelle qui vit dans le monde animal, amorce l’ascension de l’échelle de Jacob, il est à son 1er degré. Elle correspond à la 5ème vertèbre sacrée. Au lieu de matérialiser les eaux en sangs, l’eau est transmuée en vin comme lors des Noces de Cana.


La 2ème plaie : les grenouilles


Exode 7, vers 26-29


« YHWH dit à Moïse : Va trouver Pharaon et dis-lui : Ainsi parle YHWH : Renvoie mon peuple et qu’il Me serve. Si tu refuses de le renvoyer voici Moi j’infeste tout ton territoire de grenouilles ; le fleuve grouillera de grenouilles et elles pénétreront dans ta maison et dans la chambre où tu reposes et sur ton lit, et dans la maison de tes serviteurs et de ton peuple, dans tes fours et dans tes pétrins. Les grenouilles monteront sur toi, sur ton peuple et sur tous tes serviteurs.

« Et il en fut ainsi.

« Les magiciens, par leurs enchantements, en firent autant. Et le cœur de Pharaon s’appesantit comme l’avait dit YHWH. »


Le symbolisme de la grenouille


Ce petit animal a pour particularité de commencer sa vie comme un poisson dans l’eau avec des branchies, et la terminer en dehors de l’eau avec des poumons. C’est cette caractéristique qui en fait un symbole fort.


En assimilant l’eau à nos eaux, notre ténèbre, la grenouille symbolise notre passage de l’humide au sec, des ténèbres à la lumière, de l’inconscience à la conscience. Sec, lumière, conscience, il s'agit de la connaissance. La grenouille est alors le symbole de la connaissance cachée, le féminin sacré des profondeurs en quête de la semence, le masculin sacré.


Les eaux, notre ténèbre


La grenouille invite au mariage divin, du féminin sacré avec le masculin sacré, elle est Ishah, l’épouse que le Divin vient fertiliser pour la naissance de l’enfant divin en nous-mêmes.


Les eaux, notre ténèbre, ne sont pas ce qui est sombre en nous, le mal qu’il faudrait combattre et anéantir. Elles sont surtout ce qui n’est pas encore accompli en nous, le non-accompli, l’inaccompli. En cela, elles sont l’un des aspects du Divin.


Nos eaux inférieures sont nos potentielles connaissances, l’enfant divin de notre naissance au-delà du Chas-de-l’aiguille, notre accession à notre 8ème chakra, Tekla. Nous avons tous soif de cette renaissance, mais inconscients, nous la cherchons à l’extérieur de nous par le désir d’enfant et/ou une sexualité effrénée.


La connaissance


La connaissance n’est pas le savoir que nous acquerrons sur le banc des écoles. Elle vient du cœur, elle est éprouvée par l’expérience à l’aulne de l’Amour.


L’homme-femelle animal va à l’université. Là, il a accès au savoir, bien formaté, qui va dans le sens de notre Gouvernement Mondial. Le savoir scolastique ne permet qu’à la marge un retour vers l’intérieur tandis que la connaissance intérieure ouvre à la connaissance extérieure.


Pour tous les hommes-femelles que nous sommes, qui inistons12, qui nous posons de sincères questions sur nous-mêmes, sur la Vie à l’intérieur de nous, les grenouilles sont alors l’essor des connaissances.


L’éveil


Les grenouilles représentent l’invraisemblable aux yeux de tout le monde. Mais à l’œil de celui qui est vu comme un utopiste par les hommes-femelles animaux qu’est l’écrasante majorité de nos congénères, elles sont, ou plutôt, la connaissance est le véritable chemin qui mène à l’éveil.


Toutes les âmes sans exception, sont appelées à l’éveil. Auparavant nous devons faire l’expérience de l’ombre qui, après tout, n’est que le reflet de notre propre ombre, notre ténèbre. Chacun sait où il en est sur son chemin personnel. Avec cela, il n’y a pas deux chemins identiques. Alors qu’il n’y a qu’un seul but, il y a autant de chemin pour y parvenir qu’il y a d’âme incarnées ou non, quel qu’en soit son règne. C’est ce qui fait la richesse du Divin…


Lorsque nous sommes prêts, nous ascensionnons ce second degré de l’échelle de Jacob.


Le refus de l’éveil


Cependant, tout le monde n’est pas dans ce cas. Pour certains il leur faut encore expérimenter l’ombre et toutes ses illusions. Dans ce cas, faute d’embrassement avec nous-mêmes, l’embrasement nous est promis.


Pour tous les hommes-femelles animaux de sexe masculin ou féminin qui refusent de se plonger en eux-mêmes, et de ce fait, qui vivent à l’extérieur, qui existent au lieu d’inister, les grenouilles sont alors leurs propres démons de leur psyché. Ils sont dans la prison des apparences, la maya des hindous.


La grenouille nous révèle notre pauvreté intérieure, notamment par la recherche des plaisirs extérieurs. Elle nous invite à dépasser ce stade. En n’acceptant pas la réalité de l’inistence, l’existence s’impose à nous avec force et toutes ses souffrances. Les émotions nous accablent, nous sommes victimes de la vie, nous nous noyons dans notre affectivité.


La 3ème plaie : la vermine


Exode 8, vers 12-15


« YHWH dit à Moïse : Dis à Aaron : Etends ta verge et frappe la poussière de la terre, elle deviendra de la vermine sur toute la terre d’Egypte.

« Ils firent cela, certes ; Aaron étendit sa main avec son bâton et il frappa la poussière de la terre et elle devint la vermine sur l’Homme et sur le bétail et toute la poussière de la terre fut de la vermine sur toute la terre d’Egypte ; les magiciens tentèrent certes par leurs enchantements de faire disparaître la vermine, mais il ne le purent pas et la vermine fut sur l’Homme et sur le bétail ; les magiciens dirent à Pharaon : c’est le doigt de Dieu. Et le cœur de Pharaon se durcit et il ne les écouta point, comme avait parlé YHWH à ce sujet. »


Le symbolisme de la poussière et de la vermine


Selon le Larousse 2019, la vermine est « l’ensemble des parasites externes de l’homme et des vertébrés. » C’est encore extérieur à l’homme-femelle. Ces parasites sont très inconfortables et lui rendent la vie pénible. Cela provoque de très désagréables démangeaisons.


La poussière est transformée en vermine. Que symbolise cette poussière ? Rappelons que ce sont de très fines particules en suspension dans l’air qui se déposent partout. Elles proviennent de toutes les matières, et notamment de la terre. Elle est ce qui est extérieur.


Le savoir extérieur


Faute de se retourner vers son Adamah13, l’homme utilise son mental pour chercher à l’extérieur. Le savoir devient alors de la vermine, c’est la poussière extérieure. Elle est « la multiplicité des inventions, des productions, des techniques, des philosophies-système de pensées-idéologies, des institutions, etc. », « les folles richesses des inventions humaines et leurs qualités in-formantes »


Le savoir est né du sec qui n’est pas passé par l’humide, alors que la connaissance est du sec issu de la sublimation de l’humide. Le savoir vient de la poussière extérieure alors que la connaissance est extraite de l’Adamah14.


Le savoir qui par définition est séparé de la verticalité de l’Homme, ne peut plus s’exercer selon la plus élémentaire sagesse.


L’athéisme, le dogme du scientisme


Le savoir, le s’avoir, l’avoir soi-même, c’est ne pas voir plus loin que soi, c’est ne se fier qu’aux in-formations transmises par nos cinq sens physiques, ne voir que l’extérieur. Comme avoir quelqu’un, il m’a eu, nous nous avons eus.


Le savoir informe, in-forme, au lieu de former. Aux informations, le journal, on informe alors qu’on devrait former


L’homme se tue à se faire une renommée sociale, il perd sa vie à la gagner.


La vermine est l’idolâtrie du savoir, l’idolâtrie de ce que nous croyons vrai parce que perçu par nos yeux physiques, nous rendant prisonnier de ce que nous croyons.


Victimes de la vermine


Lorsque nous sommes « victimes » de démangeaisons, de parasites, nous sommes invités à nous retourner en nous-mêmes. Il y a souvent un sentiment de culpabilité caché derrière ces rougeurs et ces défauts de la peau. Il nous faut assimiler que la vie extérieure n’est qu’illusoire, que le savoir et toute la technique que nous avons acquis ne valent rien à côté de la connaissance qui doit être nôtre pour progresser.


En terme médical, le prurit est une démangeaison qui peut ne pas avoir de cause biologique. C’est psychosomatique, de l’ordre de la psychopathie, à moins que ce soit avoir « les nerfs à fleur de peau ! » Quoi qu’il en soit c’est mal vivre l’extérieur, ne pas être en accord avec soi-même. C’est ne pas accepter la réalité et ne pas être en paix en son cœur !


La 4ème plaie : l’insecte


Exode 8, vers 16-20


« YHWH dit à Moïse : Demain, de bon matin, présente-toi devant Pharaon qui sortira vers les eaux. Tu lui diras : Ainsi parle YHWH : Renvoie mon peuple pour qu’il Me serve. Si tu n’es pas celui qui renvoie mon peuple voici Moi, Je serai celui qui envoie en toi et dans tes serviteurs et dans ton peuple et dans tes maisons l’insecte qui remplira les maisons des égyptiens et l’insecte qui remplira la terre où ils demeurent. Je distinguerai en ce jour, celui-là, la Terre de Goshen où mon peuple dresse sa demeure afin qu’il n’y ait point là d’insecte, afin que tu saches que Moi YHWH Je suis au cœur de cette terre. J’établirai une séparation entre mon peuple et ton peuple. Pour demain est ce signe.

« Et il en fut ainsi.

« Mais Pharaon appesantit son cœur et cette fois encore il ne renvoya pas le peuple. »


Le symbolisme de l’insecte


L’insecte est le même symbole que le corbeau, l’Œuvre au noir. Il est l’égal symbole du Maître Shani qui chevauche un corbeau dans les représentations hindoues.


Le corbeau donne la clé, celle du retournement intérieur. C’est le retournement nécessaire sur nous-mêmes, l’indispensable plongée dans notre ténèbre, en nos eaux intérieures pour nous sublimer. C’est l’appel à l’accomplissement de la chair.


L’insecte est l’Esprit qui invite l’homme à s’assumer. Nous devons prendre en charge notre inconscient, notre affectivité, notre égotisme. Nous devons faire face à nos démons. Nous devons éclairer notre ténèbre.


Le corbeau est le symbole de la ténèbre sublimée en Lumière, et la colombe est celui de la Lumière originelle. Le corbeau est l’Universelle et la colombe est l’Esprit.


L’autodestruction


S’opposer à l’insecte, c’est s’opposer à l’Esprit


Ne pas s’assumer, c’est se laisser submerger par la violence, la nuit, la peur, à en mourir. Les inondations sont l’objectivation extérieure de cette submersion et du refus de se prendre en charge, d’assumer ses propres inconséquences.


L’insecte devient toutes les maladies existentielles, la solitude, l’angoisse, la détresse, la dépression nerveuse, la schizophrénie, et toutes les maladies psychiatriques dont la première d’entre elles est l’addiction actuelle aux jeux vidéo.


C’est l’autodestruction.


Le remède est d’accepter d’aimer l’autre comme étant le reflet de notre propre ténèbre.


Avoir des insectes chez soi


L’insecte, c’est tous les insectes de la nuit tels les cloportes, les blattes, les insectes se nourrissant des bois de nos charpentes, les termites, etc. En avoir une invasion demande à se poser la question quant à notre ténèbre, les bases de notre personnalité, ce que nous croyons être nos origines et notre caractère, la croyance de qui nous sommes. C’est la nécessaire remise en question afin de progresser dans notre vie et de nous libérer de nos propres limitations inconscientes.


La 5ème plaie : la peste 15


Exode 9, vers 1-7


« YHWH dit à Moïse : Va chez Pharaon et dis-lui : Ainsi parle YHWH, Dieu des Hébreux : Renvoie mon peuple et il Me servira. Car si tu refuses à le renvoyer et si tu persistes à le retenir, voici, la main de YHWH est sur ton bétail qui est dans le champ, sur les chevaux et sur les ânes, sur les chameaux et sur le gros et le menu bétail : une peste très grave. Mais YHWH distinguera entre le bétail d’Israël et celui de l’Égypte, et tout ce qui est au niveau d’Israël-Verbe ne mourra pas (de peste). Et YHWH plaça le temps en disant : demain YHWH fera cette [chose] [parole-là] sur la terre. Et YHWH exécutera cette [chose] [parole-là] dès le lendemain et tout le bétail de l’Égypte mourut et du bétail des fils d’Israël il n’en mourut pas un…

« Mais le cœur de Pharaon s’appesantit et il ne renvoya pas le peuple. »


Le symbolisme de la peste


La peste est une maladie épidémique très grave qui au Moyen-âge a détruit une grande partie de la population, notamment en France et en Europe, au point que certains lieux se sont retrouvés inhabités ensuite pendant deux ou trois siècles faute de population suffisante pour les coloniser.


La vie extérieure est le reflet de la vie intérieure, elle en est son expression, sa sève, elle la symbolise en permanence et en toutes choses et circonstances. La chosifier, la sève s’en retire, c’est la peste, la mort.


Causes et conséquences de la peste


La peste est le réductionnisme, la chosification de l’extérieur, sa dévitalisation et sa mort. L’exploitation de la terre hors de toute reconnaissance de sa vie la détruit et la rend stérile. Objectiver Dieu mène au même résultat. C’est le refus de reconnaître la multi dimensionnalité de la Vie. C’est aussi la sexualité effrénée, l’illusion de la liberté par le pouvoir notamment de l’argent, de l’accomplissement matériel, etc.


La peste détruit le cheval symbole de la libido, l’âne symbole de l’écoute et de l’obéissance, de la servitude et de la libération, le chameau symbole de la marche dans le désert et du passage des portes, le gros bétail symbole de la triade jouissance-possession-puissance, le menu bétail symbole des dons inexploités.


Passer par la peste


La peste est la mort de toutes les ténèbres qui sont sublimées en lumières, la sublimation de l’âme animale en âme spirituelle. C’est l’accomplissement Du Nom16 en l’homme ou la destruction de celui-ci quand il refuse la conscience.


C’est l’appel à l’accomplissement par la reconnaissance du symbolisme de la vie horizontale, à l’acceptation du souffle de l’Esprit vertical, révélateur des mystères. C’est l’appel de la croix solaire17.


Que faire ?


En cas d’épidémie – en ce moment cela ne manque pas notamment avec toutes les sortes de grippes18 – et si nous en sommes « victimes », nous devons nous poser la question de savoir ce que nous n’avons pas compris en nous-mêmes qui nous fait mourir à l’extérieur de nous. Pourquoi nous sommes-nous ouverts à la maladie et l’avons-nous laissée entrer en nous ? Avons-nous eu cette incontournable démarche d’inister ? Que recherchons-nous dans les plaisirs physiques, le pouvoir et le reste ? Le reste est peste !


La 6ème plaie : la lèpre


Exode 9, vers 8-12


« YHWH dit à Moïse et à Aaron : Prenez pour vous plein vos deux mains de la suie de la fournaise et que Moïse le céleste la jette aux yeux de Pharaon ; elle deviendra une poussière sur toute la terre d’Égypte et elle deviendra sur l’Adam et sur le bétail une lèpre faisant irruption en abcès sur toute la terre d’Égypte.

« Ils prirent la suie de la fournaise et ils se dressèrent devant Pharaon et Moïse le céleste la lança et elle devint une lèpre pustuleuse faisant irruption sur l’Adam et sur le bétail. Les magiciens ne purent se présenter devant Moïse à cause de la lèpre car la lèpre était sur les magiciens et sur toute l’Égypte.

« Et YHWH endurcit le cœur de Pharaon et Pharaon ne les écouta point comme l’avait dit YHWH à Moïse. »


Le symbolisme de la suie et de la lèpre


Comme chacun sait, le feu produit de la suie. Celle-ci n’est pas les cendres, les matériaux incombustibles qui restent après la combustion. La suie est transportée par les fumées, notamment lorsque la combustion se fait mal, qu’elle est incomplète, elle est des matières combustibles, comme du charbon.


La suie à l’origine de la lèpre est symbolique d’une première combustion de l’animalité de l’homme, son affectivité, son égotisme, etc.


La lèpre symbolise les boursouflures de l’ego, l’enflure narcissique du moi et sa paranoïa, l’orgueil et la cruauté, elle objective la vanité19, la suffisance.


Ce 6ème prodige est aussi en lien avec la lame VI L’AMOUREUX du Tarot de Marseille qui implique la nécessité d’un choix, notamment dans la vie affective, choix qui peut mener au mariage.


Ce prodige et cette lame sont en lien avec la lettre hébraïque Waw, la troisième du nom YHWH, la conjonction de coordination « et ».


Le 6ème prodige est le milieu supérieur des 10 plaies. Il unit ce qui est en bas et ce qui est en haut. Il est une étape très importante sur le chemin d’évolution. Il est le passage de la 1ère vertèbre sacrée à la 5ème lombaire. Cette plaie est un degré supplémentaire gravi sur l’échelle de Jacob.


C’est le rassemblement, les frères unis.


Le mariage


Ce prodige de la suie et de la lèpre est en lien avec la combustion. Il est l’initiation du feu. Celui-ci est produit par un comburant et un combustible, c’est l’union des deux. L’initiation du feu est le mariage intérieur, réaliser l’union en soi. L’objectif est la naissance de l’enfant divin, la fécondité de son propre Cœur.


Le mariage extérieur entre deux individus est l’objectivation de ce besoin intérieur qui n’est pas reconnu. Le désir d’enfant est cette soif de l’enfant divin en soi. Faute d’inister, nous cherchons à l’extérieur ce que nous avons en nous. Nous existons, c'est-à-dire nous sommes à l’extérieur de notre être, nous ne sommes pas, nous ne vivons pas.


Le mariage est le baptême du feu dans sa version initiatique, son refus est le baptême du feu de la guerre. Le mariage est les épousailles avec les cieux intérieurs, tel le 6ème chakra est le passage vers le monde de l’Esprit, la préparation à passer le Chas-de-l’aiguille. Mais il ne s’agit pas là de passer cette porte, mais de trouver la porte de sortie du labyrinthe pour passer la porte des hommes.


La consumation de l’ego


C’est le feu de l’Esprit qui unit l’homme à Dieu. C’est le passage obligé de tout être en ascension pour qu’après passé la porte des hommes, il puisse se reconstruire plus en adéquation avec son être profond.


C’est le feu qui consume des écailles de notre ego, écailles qui partent en fumée. Il consume le vieil homme, c'est-à-dire l’ego.


Nous sommes invités à remettre en question notre surmoi répressif, notre autoritarisme directif et vaniteux, nos colères, et ce jusqu’au sein de nos foyers.


Se brûler, se consumer


La Matrice du feu est le mariage intérieur pour les éveillés, la géhenne pour les autres, le feu de l’enfer du NOM pour ceux qui refusent Le Nom20.


Ne pas accomplir l’union, le mariage intérieur, conduit à rechercher la compensation par l’accumulation, l’addition, l’addiction. Nous en arrivons à matérialiser dans notre vie, le feu destructeur, à des degrés divers.


Le NOM est la matérialisation de notre refus d’évolution, de nous reconnaître comme des enfants de Dieu et de Le vivre dans notre Cœur.


La 7ème plaie : la grêle


Exode 9, vers 22-35


« YHWH dit à Moïse : Dirige ta main vers le ciel et que soit une grêle dans tout le pays d’Égypte, sur l’Homme et sur le bétail et sur toute herbe des champs dans la terre d’Égypte. Et Moïse dirigea sa verge vers le ciel et YHWH produisit des tonnerres et de la grêle, un feu allant et venant de la terre et YHWH fit pleuvoir une grêle sur la terre d’Égypte. Ce fut une grêle et un feu tourbillonnant au milieu, la grêle la plus grave qu’il n’y avait jamais eu dans tout le pays d’Égypte depuis qu’elle était devenue une nation. La grêle frappa dans tout le pays d’Égypte tout ce qui était dans les champs depuis l’homme jusqu’au bétail et tout l’herbe des champs fut frappée par la grêle, et tout arbre des champs brisé. Rien que sur la terre de Goshen où là sont les fils d’Israël, la grêle ne fut pas.

« Devant ce désastre, Pharaon se repentit et promit de laisser partir les fils d’Israël. Mais sitôt que Moïse et Aaron eurent obtenu de YHWH la disparition du fléau, YHWH durcit le cœur de Pharaon qui persista à ne pas renvoyer les fils d’Israël comme l’avait dit YHWH dans la main de Moïse. »


Le symbolisme de la grêle


La grêle est la vapeur d’eau qui s’est transformée en glaçons et qui tombe.


Nous ne pouvons que relier ce 7ème prodige au 1er, « les eaux changées en sang ». Nous sommes encore dans notre ténèbre. C’est pourquoi la grêle tombe lors de violents orages durant laquelle, quand il fait jour, la lumière est très affaiblie, il fait sombre. La grêle est liée au tonnerre, à la tempête, durant laquelle tout est remis en question. C’est l’objectivation extérieure de notre ténèbre.


La grêle est la destruction induite par toute mutation lorsque celle-ci n’est pas conduite par nous-mêmes en toute conscience.


La remise en question


Durant cette remise en question, face à nous-mêmes, réfugiés autant que faire ce peut, nous sommes confrontés à la solitude, face à nous-mêmes. Nous sommes obligés de nous libérer des liens qui nous reliennent à l’objectivation extérieure de tout ce que nous croyons être nous-mêmes, des liens qui sont en nous et qui nous emprisonnent.


Cela induit le passage, la mort pour la résurrection, la prise de conscience de l’illusion de la vie horizontale – en quelques minutes une vie entière peut être détruite – et l’ouverture à un nouveau champ de conscience, appelé la « Terre nouvelle ».


La Terre nouvelle


Ce prodige est la destruction des terres extérieures en lieu et place de la destruction intérieure pour l’éveil à la Terre nouvelle. Elle matérialise les rapports de force entre les êtres-animaux que nous sommes, et la nature, les animaux eux-mêmes.


C’est sur cette Terre nouvelle que doit croître l’Arbre de la connaissance et l’Arbre de Vie. La Terre nouvelle est le jardin D’Éden.


C’est l’ouverture du sens de l’ouïe qui nous permet enfin d’entendre la Voix de Dieu. La ténèbre est transmuée en Lumière.


Plaisir sexuel et tantra


C’est l’exigence de nous retourner sur nous-mêmes, de cultiver notre terre intérieure pour qu’en naisse le fils divin qui est en nous. Elle est la force de Tantra et du mariage divin avec Ishah, notre femme intérieure, notre féminin sacré.


La chair et le plaisir sexuel doivent être orientés dans l’espace intérieur des rencontres, matérialisation de l’Amour.


Il est un fait que lors d’un orage ou plus, chaque éclair court-circuite de la matière éthérique issue de nos activités émotionnelles et mentales. Sans ces éclairs, la Terre serait déjà morte depuis longtemps. Lors de chaque éclair, la Terre est nettoyée, les précipitations comme la pluie et la grêle la lavent.


Pour elle, cette matière éthérique est collante, gluante, étouffante. Plus nous sommes nombreux, et surtout, plus nous émettons cette matière, notamment par nos activités sexuelles désordonnées, plus nous rendons nécessaire ces phénomènes météorologiques qui sont de plus en plus violents et destructeurs.


Être confronté à la grêle


Si nous vivons un épisode destructeur de grêle, ne serait-ce pas parce que nous devrions apprendre à assumer notre ténèbre et la transmuer en lumière ?


Notre sexualité est l’objectivation extérieure de notre affectivité qui est l’un des principaux piliers de notre ténèbre. La grêle implique aussi la remise en question de notre sexualité en plus que c’est l’appel intérieur à découvrir en notre Cœur le véritable lieu de notre demeure.


La multiplication des phénomènes ravageurs actuels de grêle montre ô combien nous sommes à un moment crucial de notre évolution individuelle et collective et que nous devons nous tourner, enfin, vers le Cœur, l’Amour…


Il faut que la sexualité soit en lien avec le véritable Amour, et non pas la recherche du plaisir et le défouloir d’énergies bloquées. Facile à dire, nettement plus compliqué à mettre en œuvre.


La 8ème plaie : la sauterelle


Exode 10, vers 1-20


« YHWH dit à Moïse : va vers Pharaon, car moi j’ai alourdi son cœur et le cœur de ses serviteurs afin que je pose ces signes dans son sein et afin que tu racontes aux oreilles de ton fils et du fils de ton fils ce que j’ai accompli en Égypte et les signes que j’ai placés en eux car Moi JE SUIS YHWH. Moïse alla avec Aaron vers Pharaon et ils lui dirent : Ainsi parle YHWH, Dieu des Hébreux : jusqu’à quand refuseras-tu de t’humilier devant Ma Face ? Renvoie mon peuple et qu’il m’honore. Car si tu ne laisses pas partir mon peuple, voici Moi, Je fais venir demain la sauterelle dans ton pays. Elle cachera l’œil de la terre et nul ne pourra voir la terre et elle mangera le reste des récoltes que vous a épargné la grêle et elle mangera tout arbre qui germe pour vous dans les champs. Elles rempliront tes maisons et les maisons de tes serviteurs et les maisons de toute l’Égypte de telle sorte que tes pères et les pères de tes pères n’ont jamais vu cela depuis le jour où ils furent sur cette terre jusqu’à ce jour.

« Et il se retira de devant Pharaon.

« Et cela fut ainsi. »


Le symbolisme de la sauterelle


La sauterelle, notamment dans les régions chaudes de la planète, est un insecte assez gros qui vit en colonie, formant ainsi des nuages opaques ne laissant pas filtrer la lumière du Soleil. En groupe, lorsqu’elle se pose quelque part, elle dévore tous les végétaux ne laissant qu’un terrain vague, la désolation, la terre à nue.


La sauterelle, individuellement, est un insecte assez inoffensif. Il symbolise alors la lumière. Il apparaît plutôt le matin.


L’insecte et la sauterelle


Nous ne pouvons que relier ce 8ème prodige au 4ème, « l’insecte ». Tandis que l’insecte est la nuit, notre ténèbre, la sauterelle bien vécue est l’ouverture à la vraie Lumière, à l’Amour. L’insecte est le soir, la sauterelle est le matin. C’est la conscience nouvelle.


La sauterelle est la force ascendante de croissance pour ceux qui s’éveillent, alors qu’elle est la force de l’augmentation des démons pour ceux qui sont dans l’horizontalité.


Le masque de la Lumière


Pour tous ceux qui existent au lieu d’inister, qui refusent de voir la Lumière en soi et Sa réalité, la sauterelle est les Illusions des fausses lumières qui cachent la vraie Lumière. La source, la profondeur, est cachée par les illusions de la vie extérieure. Ce sont les complots, les pièges, les calculs, c’est le dévoreur, le démon rusé et trompeur.


La bonne conscience, trompeuse banale, auréole d’un poudroiement de lumière, une autosatisfaction stérile de courage, d’héroïsme, de bonnes œuvres…


La sauterelle est les faux-prophètes qui font miroiter d’insipides et superficielles sagesses pour satisfaire une envie de s’évader de nous-mêmes, c'est-à-dire d’exotisme, c’est pour tromper le besoin de spiritualité qui n’est pas reconnu en nous-mêmes.


Les faux-prophètes sont nos médias actuels qui nous imposent le politiquement correct et qui qualifient de sectes, de théorie du complot, etc., tout ce qui ne fait que chercher à se libérer de leur emprise.


Le masque de la Lumière est le savoir enseigné dans les écoles et les universités et érigé en dogmes requalifiés de paradigmes scientifiques21.


Être dérangé par la sauterelle


Subir les dommages de la sauterelle, ou plus largement d’insectes de jour comme les mouches, les guêpes, les frelons, etc., c’est être appelé à reconnaître le chemin de lumière qui est en nous.


La 9ème plaie : les ténèbres


Exode 10, vers 21-29


« YHWH dit à Moïse : Dirige ta main vers les cieux et que les ténèbres soient sur la terre d’Égypte et que les ténèbres fassent tâtonner. Moïse dirigea sa main vers les cieux et des ténèbres sombres furent sur la terre d’Égypte pendant trois jours. Un homme ne voyait pas ses frères et aucun ne se levait de sa place pendant trois jours alors que pour tous les fils d’Israël la lumière était dans leurs demeures.

« …

« Mais YHWH endurcit le cœur de Pharaon et il ne consentit point à les renvoyer. Pharaon dit à Moïse : Sors de devant moi et garde-toi de revoir mon visage, tu mourras. Et Moïse dit : Ainsi tu as parlé, je ne reverrai plus ton visage. »


Le symbolisme des ténèbres


Les ténèbres sont l’abîme, l’incréé, l’inconnaissance, l’inconscience, la non-manifestation.


Évidemment, nous pensons tout de suite à notre ténèbre, tout ce qui est en nous inaccompli tels notre inconscient, notre affectivité, notre psyché, etc. Sauf que là, le mot ténèbre n’est pas au singulier, mais au pluriel.


Les ténèbres sont bien, comme notre ténèbre, l’inaccompli, les eaux d’en bas, essentiellement au niveau collectif. C’est d’une part la ténèbre de chacun d’entre nous unie aux autres, c’est aussi la potentialité de ce qui n’a pas encore été accompli dans la Création22.


La préparation à la naissance


Ce 9ème prodige se rattache évidemment, au symbolisme du chiffre 9, l’accomplissement, la plénitude, la maturité. Nous pensons à la lame VIIII L’HERMITE du Tarot de Marseille, Hermite comme hermétisme, et non l’ermite des cavernes. Il s’agit alors, comme le dernier mois de grossesse prépare le fœtus à supporter sa naissance, à découvrir le sens caché de toutes choses pour naître par la dixième plaie. Tout se passe dans le secret de la Matrice.


Dans cette Matrice règne le silence. Le grand silence révèle le non-savoir et le non-dire qui unifient les mystères. Les ténèbres font révérence au sacré. C’est la préparation à la nouvelle naissance, l’accès à la Lumière.


La naissance dans une dimension vibratoire supérieure


Les ténèbres sont la préparation à l’ascension vibratoire, notamment dans une dimension vibratoire supérieure.


Il est fait mention aux trois jours de ténèbres que nous subissons lorsque nous subissons un changement de dimension vibratoire23. C’est ce qui s’est passé il y a environ 13.000 ans lorsque suite à des expériences malheureuses sur l’espace spatio-temporel à la fin de l’Atlantide, nous sommes tombés dans une dimension inférieure, la troisième, la matière. C’est la chute de l’homme que le péché d’Adam raconte d’une manière imagée. Nous avons alors tout oublié et toutes les matières synthétiques ont retrouvé leur aspect originel.


Que nous montions ou nous chutions, si nous ne nous sommes pas préparés, alors nous subissons ce moment durant lequel il n’est plus possible de voir quoi que ce soit. L’activité électromagnétique de notre cerveau est annulée. Nous oublions tout.


Par contre, si nous nous sommes préparés, ce passage se fait sans même s’en apercevoir. C’est ce qui est arrivé pour les hébreux en Égypte qui symbolisent ce chemin intérieur pour progresser. Ils n’ont pas vécu les ténèbres. Cela nous est arrivé aussi à nous le 21 décembre 201224.


La quatrième dimension, le monde des hommes


Certes, il y a encore un long chemin à parcourir pour l’humanité pour être enfin humaine et vivre au-delà de la porte des hommes, dans le monde des hommes. Mais depuis la venue du Maître Joshua il y a 2.000 ans environ, et surtout depuis la fin de la seconde guerre mondiale, des prises de conscience mondiales se sont faites qui nous ont permis de vivre cette ascension sans nous en rendre compte. Autrement, nous serions aujourd’hui, redevenus des sauvages hirsutes et incultes, des singes, des animaux comme l’est la majorité des hommes-femelles qui forment notre humanité encore aujourd’hui.


Notre obligation


La ténèbre est la demeure du nom25, la Lumière est celle du Nom26. La ténèbre est la matrice du fils divin intérieur, sa naissance devient le symbole de l’Union, la préparation aux Noces divines.


Les eaux matricielles, nos eaux inférieures, sont le lieu où s’accomplit la dernière mutation avant de devenir un homme, c'est-à-dire de passer la porte de l’homme et d’accéder au monde de l’homme. C’est le mariage de l’eau, le ventre, et du feu, le cœur. C’est l’ultime descente aux enfers, le face à face avec son satan27, pour se marier avec soi-même. Ceci est aussi valable pour une grossesse et la naissance d’un enfant.


Au niveau individuel, les ténèbres marquent l’obligation d’assumer notre propre ténèbre pour renaître dans la Lumière et se libérer. C’est l’obligation de résoudre ses incohérences, ses contradictions, de dissoudre son karma.


Le tâtonnement de la recherche du Nom, est la purification spirituelle. Elle implique « la nuit obscure ».


C’est la rétention, la force de l’arc qui va lancer sa flèche.


La 10ème plaie : la mort des fils aînés et des animaux premiers-nés


Exode 11-12


« YHWH dit à Moïse : Il est encore une plaie UNE que je ferai venir sur Pharaon et sur l’Égypte, après quoi il vous laissera partir de ce pays, il vous en chassera absolument. Parle donc dans les oreilles du peuple et que chacun demande à son voisin, et chacune à sa voisine tous les objets d’argent et tous les objets d’or.

« …

« Moïse ajouta en s’adressant à Pharaon : ainsi dit YHWH, lorsque ce sera la moitié de la nuit, Moi Je sortirai au milieu de l’Égypte et je ferai mourir tout premier-né en terre d’Égypte, depuis le premier né de Pharaon qui devait s’asseoir sur son trône, jusqu’au premier-né de l’esclave qui fait tourner la meule, et tout le premier-né du bétail. … »


Le symbolisme de cette 10ème plaie


Commençons par rappeler que cette 10ème est la seule appelée « plaie » alors que les neuf précédentes sont appelées « prodiges ». Il s’agit d’une accentuation importante de l’intensité de cette plaie. Cette fois-ci, les gens sont touchés dans leur chair même, par leurs enfants.


Pour ceux dont le fils divin n’est pas né, c’est la mort du fils extérieur et de ses animaux.


Nous pouvons le voir en deux aspects qui se complètent. Le premier est que l’homme-femelle animal ne renaît pas en être humain, en homme. Ses animaux meurent. Le second est que les hommes-femelles animaux meurent pour renaître en homme véritable. Le fils meurt.


Sur Terre, les hommes-femelles animaux sont apparus en premier avant que d’accéder au monde des hommes et de former l’humanité. C’est pourquoi les premiers doivent mourir.


L’agneau pascal


L’agneau immolé de la Pâque est la mort de l’animal en soi et l’extériorisation de ses mémoires affectives enfin résolues, les afficher permet de montrer au Divin que nous pouvons naître en Lui.


Ceci dit, au-delà de ce symbole de l’agneau, il nous faut le comprendre et l’assimiler afin de le vivre en soi et ne plus chercher à l’extérieur ce qui est en nous. Il faut arrêter de verser le sang comme il nous l’est dit lors du 1er prodige « Les eaux transformées en sangs ».


L’ascension dans la quatrième dimension


La 10ème plaie est comme le 10ème mois, c'est-à-dire la naissance de l’enfant après neuf mois de gestation. L’enfant qui naît est l’image de notre enfant divin intérieur que nous n’avons pas reconnu et que nous recherchons à l’extérieur de nous-mêmes. Nos enfants extérieurs deviennent le miroir de nos propres erreurs, tout autant que l’image d’un ange est celui de notre enfant intérieur28.


Cette naissance est la résurrection de la conscience dans une nouvelle dimension de l’âme. C’est un saut dans l’inconnu. C’est l’incroyable, l’impossible rendu possible.


Évidemment la tentation de la régression est terrible. C’est une violence inouïe envers le fils divin intérieur, sa naissance puis sa mort pour permettre la résurrection et de passer ainsi au statut de fils de l’homme, et permettre son accomplissement dans le monde de l’homme, être enfin humain !


Cela nous oblige à nous retourner sur nous-mêmes, fuir la sécurité du cœur et de l’Esprit et obéir aveuglément à Dieu.


La flèche, la direction


Lors du 9ème prodige, « C’est la rétention, la force de l’arc qui va lancer sa flèche », cette fois-ci la flèche du Nom est lancée. C’est la libération de la force de l’arc qui lance sa flèche, et la flèche elle-même.


La flèche nous indique le chemin vers Hashem, notre Nom, notre accomplissement. Une nouvelle étape de notre évolution débute, comme le nombre 10 est le retour à l’unité et le début d’un nouveau cycle.


Cette 10ème plaie est une invitation à mettre au clair nos intentions et à progresser, ascensionner l’échelle de Jacob. Nous passons alors de la 1ère vertèbre lombaire à la 12ème dorsale…


Autres pages liées


« Dieu peut bien attendre »
http://www.lesfleursdelesprit.net/p/dieu-peut-bien-attendre.html


Les 10 marches de la Porte des hommes ou les 10 plaies d’Egypte
http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_23.html


YHWH – la lumière inversée
http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_89.html


YHWH – le tétragramme
http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_12.html


YHWH – l’épée
https://www.lesfleursdelesprit.net/p/yhwh-lepee.html


YHWH – Tantra
https://www.lesfleursdelesprit.net/p/yhwh-tantra.html


Shani Elijah, part 4 : Le Nom – Hashem vs YHWH – Moïse
http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_20.html


1 Voir la page « Les trois Œuvres » http://www.lesfleursdelesprit.net/p/les-trois.html

2 « Les neuf marches ; Un regard spirituel sur la grossesse et la naissance » de Daniel Meurois et Anne Givaudan

3 « L’Egypte intérieure ; Ou les dix plaies de l’âme » aux éditions Albin Michel

4 J’ai trois autres traductions sans parler de celles qu’on trouve sur Internet, la Bible de Jérusalem, la TOB et Louis Second.

5 La lettre est une bonne chose dans notre civilisation. Elle a permis de nous construire. Mais elle a un inconvénient, elle fige une pensée comme une photo est une image en deux dimensions à un instant fixe et précis, d’une réalité en trois dimensions, vivante en constante évolution. Il est alors le risque de sacraliser des textes, d’en faire « une parole révélée », comme c’est encore le cas avec les écrits d’Annick de Souzenelle, d’Anne Givaudan, de Daniel Meurois, et bien d’autres. C’est malheureusement le constat que j’ai souvent fait lors de mes nombreuses discussions ésotériques. Nous n’avons pas encore assimilé la leçon des écrits saints, parole d’évangile comme dans les religions chrétiennes.

6 Voir note 2 et aussi « La vie avant la vie » d’Hélène Wambach (professeur en universités) aux éditions Ramsay « image »

7 « L’humaniste ; Les chemins de notre temps » de Shani Mesnier (Shani Elijah) aux éditions Les fleurs de l’Esprit, https://www.lesfleursdelesprit.net/p/lhumaniste.html

8 Voir la page « La bénédiction de l’eau », http://www.lesfleursdelesprit.net/p/la-benediction-de-leau.html

9 C’est une des raisons pour être végétarien. Voir la page « Résumé des raisons pour être végétarien » http://www.lesfleursdelesprit.net/p/resume-des-raisons-pour-etre-vegetarien.html

10 Il est à remarquer que ce 1er prodige, 1er degré de l’échelle de Jacob, fait intervenir le sang et la couleur rouge comme le passage du Chas, l’Œuvre au rouge dernier degré de cette échelle. Voir « Les trois Œuvres » http://www.lesfleursdelesprit.net/p/les-trois.html

11 Les femmes sont à parts égales homme-femelle que les hommes. Les premières ont simplement un sexe féminin, les seconds un sexe masculin. Pour être un homme véritable, il faut avoir atteint le monde des hommes au-delà de la dixième plaie, et avoir amorcé son mariage intérieur entre son masculin sacré et son féminin sacré, et cela quel que soit son sexe biologique. Voir note précédente pour le distinguo entre l’homme et l’animal et comprendre le monde de l’homme.

12 « Inister » est un mot que j’ai inventé et qui est le contraire d’ « exister ». Ex-ister étymologiquement, est être à l’extérieur, et in-ister est être à l’intérieur. Inister est vivre en son cœur, sachant que l’extérieur n’est que le reflet de notre intérieur. Les hommes-femelles animaux ne vivent qu’à l’extérieur d’eux-mêmes, recherchant en cela les compensations matérielles illusoires de notre société de consommation, n’hésitant pas à le faire au détriment des autres, voire de leurs proches, la recherche de pouvoir et de domination en compensation du désert qu’est leur vie intime. Les gens qui existent, ne vivent pas, l’existence n’est pas la vie, moins encore la Vie.

13 L’Adamah est la Terre intérieure à l’homme-femelle, sa ténèbre possiblement sublimée est lumière.

14 Toujours cette notion de sublimation, voir la 2ème plaie : les grenouilles, à propos de la connaissance.

15 Il faut relier le fait que le chiffre 5 est médian, il y a quatre chiffres avant et quatre après. Le Hé de l’alphabet hébraïque est le nombre 5.

16 Le Nom, Hashem, voir la page « Shani Elijah, part 4 » http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_20.html

17 La croix solaire est la croix chrétienne sans son écorché. Comme le pentagramme elle est liée au chiffre 5.

18 Texte écrit en 2018 ô combien d’actualité en 2021 avec le COVID

19 Larousse 2019 : « Sentiment d’autosatisfaction ; défaut de celui qui manifeste ce sentiment ; suffisance »

20 Le NOM – Nouvel Ordre Mondial – versus le Nom, Hashem

21 Il ne faut pas être contre le savoir parce qu’il est la première marche vers la connaissance, la porte des dieux se situant au niveau de notre 5ème chakra. Cependant, il ne faut plus faire comme il nous est imposé actuellement, ériger le scientisme en religion et prendre le savoir comme étant l’ultime vérité. Il est bien connu qu’une loi scientifique n’est vraie que jusqu’à ce qu’une autre ne la remplace. Et toutes les lois scientifiques sont appelées à être dépassées…

22 A ce propos, les scientifiques parlent de l’énergie du point zéro, la potentialité de l’arrêt entre deux mouvements d’aller-retour, comme l’apnée de la respiration, l’arrêt du balancier d’une horloge avant de redescendre…

23 Etudier « L’ancien secret de la Fleur de vie » de Drunvalo Melchizédek aux éditions Ariane, les deux tomes.

24 Nous sommes alors passés de la 3ème dimension vibratoire à la 4ème. Au sein de celle-ci, nos pensées de matérialisent automatiquement. Comme nous ne sommes pas conscients que nous avons ascensionnés, nous restons persuadés d’être encore en 3ème dimension et nous la matérialisons, nous la vivons dans la 4ème.

25 Le shem, le nom d’état-civil.

26 Hashem, notre Nom sacré et véritable que nous connaîtrons en tout dernier lieu lorsque les temps seront terminés et que nous auront tous rejoints notre demeure originelle, Dieu. Voir la note 16.

27 Satan n’est pas une entité à proprement parler comme l’est l’archange Lucifer. Satan est l’ensemble de notre ténèbre, notre inconscient, psyché, affectivité, ego, etc., nos eaux inférieures entachées de notre karma, le péché des chrétiens.

28 Notons qu’il s’agit là d’une approche symbolique qui ne remplace en aucune façon l’obligation de chacun d’entre nous, de savoir ce qu’il convient de faire au sujet des enfants et plus particulièrement à propos de l’envie d’enfant. Les hommes comme les femmes sont concernés.   

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Shani Elijah

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Depuis mon enfance, j’ai pris l’habitude de me remettre en question et de lâcher prise. Autodidacte, toutes mes connaissances et mes réussites font suite à un profond travail sur moi-même. Ma quête : la Maîtrise. Enfant boule parce que différent des autres, je suis un souffre-douleur. Après quatre décennies d’errances affectives avec tous les problèmes et les perversions que cela implique, deux divorces, des échecs professionnels retentissants, des réussites tout aussi valorisantes, un chemin chaotique, je suis riche d’une large palette d’expériences. La Vie m’a aidé à me remettre en question ce qui me confère une certaine ouverture d’esprit, une conscience originale de la réalité, une vision construite du futur, le discernement. Ne me contentant pas des insuffisances et des contradictions des religions, je découvre la réalité cachée, tant sur le plan religieux que sur celui de la réalité sociale et économique de notre monde. Passionné par la découverte du Soi, je cherche l’essentiel. N’appartenant à aucune religion ni mouvement spirituel, je défends la laïcité. Anticonformiste, mes opinions vont à l’encontre de l’évidence communément admise.