Le pardon


Le pardon


Samedi 1 février 2020
Publication : lundi 24 février 2020
Mise à jour :
samedi 15 mai 2021


SOMMAIRE


Avertissement
Le tourment
La réincarnation
La loi d’attraction
Le karma
La perception et le jugement
La douleur
Le pardon
Pages liées

Avertissement


Cela fait plus de quinze ans que j’ai compris par l’expérimentation et par le cœur ce que j’écris dans cette page. Mais son sujet, socialement incorrect, et les souffrances qu’il peut induire, m’ont toujours interdit de l’écrire.

Cette page s’adresse surtout à tous ceux et celles qui sont mitraillé-e-s par la vie, dans d’horribles souffrances, et qui veulent s’en sortir. Mais tout le monde est concerné.

C’est une page scandale, totalement incorrecte, mais, ô combien vraie. Même les éveillé-e-s ne sont pas tous d’accord à ce propos. Alors, si vous souffrez et que vous avez peur de souffrir plus encore, peur induite par notre société et surtout ceux qui nous gouvernent, passez votre chemin. Du moins, vous êtes prévenu-e-s.


Le tourment


Comment fait-on lorsqu’on a subi un terrible affront ? Lorsque son enfant a été assassiné d’une manière ou d’une autre, qu’on a subi un inceste ou un viol, qu’on a vécu l’innommable, peut-on retrouver un cœur serein ?

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Il est facile de dire qu’il faut pardonner. Celui qui ne souffre pas peut-il entendre les souffrances de ceux qui souffrent ? Celui qui n’a jamais eu à souffrir peut-il enseigner ce pardon ?

Dans la prière inspirée du Notre-Père1, je propose ce vers :
« Tu m’as aidé à me pardonner pour pardonner aux autres, »

Comment est-il possible de retrouver la Paix et la Joie en soi en se pardonnant à soi-même alors qu’il est tellement évident que le coupable est l’autre, l’agresseur, le monstre… et qu’on se sent totalement détruit-e, que la douleur est si intense, impossible à contrôler et à surmonter ? Le ressentiment et la haine submergent.


La réincarnation


Comprenons que le monde n’est que vibrations. C’est ce que nous enseigne la physique quantique. Plus les vibrations ralentissent et se densifient, plus la matière se fait dense, concrète. Il en va de même de nos psychés, nos émotions, nos sentiments.

Le cerveau humain n’est qu’un ensemble de neurones qui jouent ensemble par des liens électrochimiques. Il n’est qu’un relai entre des mondes et notre conscience qui s’en trouve limitée par son fonctionnement biologique, physique. Nous avons l’impression que la conscience s’y trouve. Pourtant, par les millions de cas partout dans le monde, et sans exception, les EMI2, nous savons que la conscience perdure après le décès. Elle n’a pas besoin du support du corps physique pour être. Son siège n’est pas dans le cerveau.

Le processus de « réincarnation » est une réalité. Il faut être bien paresseux pour ne pas le voir, ou être aveuglé par ses croyances comme celle de la religion la plus suivie dans le monde occidentale : l’athéisme associé au scientisme.3

La réincarnation signifie que nous avons de nombreuses vies, nous naissons, nous mourrons, nous naissons, nous mourrons, et ainsi de suite. Quelle utilité à cela ? Nous permettre de progresser, de parfaire notre âme, là même où se trouve notre conscience. Avant de renaître, avec l’aide d’entités supérieures, nous choisissons notre vie, notre destin. Nous choisissons ce que nous voulons apprendre.

La vie sur Terre n’existe pas pour en jouir, mais pour apprendre. Par conséquent, elle implique des épreuves que nous avons librement choisies.

Nous avons déjà une raison pour nous pardonner à nous-mêmes.


La loi d’attraction


Il est aussi une loi assez mal comprise qui est la loi d’attraction qui crée l’effet miroir.

La loi d’attraction affirme que l’on attire à soi ce à quoi on pense. Cela signifierait qu’il suffit de penser qu’on est riche pour qu’effectivement l’argent abonde dans notre existence. On pense qu’on gagne le gros lot au loto4, et on le gagnerait… Vivre cette loi ainsi, c’est la méthode Coué, c’est une erreur, évidemment !

Ce n’est pas par nos pensées que nous attirons l’extérieur, c’est par nos émotions, notre affectivité, notre psyché, et surtout, notre inconscient. Pour avoir un pouvoir sur notre vie extérieure, nous devons agir sur notre intérieur. Le problème est que l’inconscient est inconscient. Pour y remédier, il faut une analyse profonde de soi, de profondes, importantes et douloureuses (bien souvent) remises en question, ainsi que le lâcher-prise. C’est seulement ainsi que nous pouvons nous changer intérieurement et, par voie de conséquence, changer notre extérieur.

Dans la mesure que notre extérieur reflète notre intérieur, nous parlons de l’effet miroir. Tout ce qui nous arrive est le résultat de notre intérieur, des leçons à apprendre, du karma.


Le karma


Évidemment, il faut penser au karma. Nous retrouvons une des raisons de notre réincarnation dans un nouveau corps. Le karma, certes, c’est payer ses dettes, qu’elles soient de cette présente existence ou des précédentes, mais surtout, c’est résoudre les problèmes non résolus, que ce soit être coupable ou victime, pour nous permettre de progresser.

Ce karma est entièrement inscrit en tout ce qui est inconscient en nous. De ce fait, notre extérieur le reflète assez largement. Comme nous sommes nés pour apprendre, avant de naître, nous avons choisi nos parents, notre destin, notre personnalité, notre affectivité. Quant au prénom, nous avons soufflé aux oreilles de nos parents celui que nous avons souhaité. Bien souvent, c’est celui qui nous est attribué, mais pas toujours ! Tout ce que nous avons choisi est la suite logique de ce karma et des leçons que nous avons choisies d’étudier.


La perception et le jugement


Nous avons un corps physique doté de cinq sens, le toucher, le goût, l’odorat, l’ouïe et la vue. Tout passe par les neurones et dans le cerveau. De ce fait, tout est limité par notre corps physique. Les messages qui arrivent par nos cinq sens sont interprétés dans la mesure que notre cerveau nous le permet, en fonction de processus que les psychologues, les neurologues et les psychiatres connaissent bien. Nous percevons en fonction :

  • d’une part de notre ouverture d’esprit,
  • et d’autre part de notre éducation, notre culture, notre civilisation,
  • et surtout notre vécu et la façon que nous avons eu de le vivre et de l’interpréter en fonction de nos vies passées, ainsi que de nos choix, des leçons que nous nous sommes promis d’apprendre, et de notre karma.

Lorsque nous jugeons une situation ou quelqu’un, nous le faisons tels que nous sommes. Dans toutes les religions il est bien spécifié qu’il ne faut pas juger5. Facile à dire, tout aussi difficile à respecter ! En fait, lorsque nous jugeons, nous jugeons en fonction de ce que nous percevons, et nous percevons avec nos propres sens, notre psyché, nos croyances… Nous percevons notre extérieur tels que nous sommes. L’extérieur est le miroir de qui nous sommes. C’est l’effet miroir. Nous nous jugeons nous-mêmes !


La douleur


Reste à savoir comment nous percevons ce qui nous arrive. Les cas en exemple en début de cette page, montre qu’il est des douleurs tellement violentes…

Rencontrer quelqu’un, ce n’est pas anodin. Cet autre, est un autre nous-mêmes. Il correspond à la leçon que nous avons à apprendre et à notre karma, et réciproquement.

Quelque part, au plus profond de nous-mêmes, le violeur qui nous a souillé-e, détruit-e, le boucher qui a assassiné notre enfant et symboliquement nous par la même occasion, est l’image d’un pan de notre inconscient. C’est la raison pour laquelle la douleur est si violente. Il est si douloureux de reconnaître nos propres défauts, faiblesses, manquements…

Surtout, il ne faut pas déduire que cette terrible épreuve est la conséquence logique d’un karma très pesant, d’actes ignobles que nous aurions commis lors de vie-s passée-s. C’est possible, mais c’est très rarement le cas. Car le karma est bien souvent plus développé chez la victime que chez le coupable.

Ces actes ignobles sont des rendez-vous subtils, contractés en des temps et des lieux qui ne sont pas de ce monde. Ils nous servent à apprendre, ils sont les illustrations des leçons que nous avons choisies de connaître, le reflet de notre psyché.


Le pardon


C’est pourquoi il est si important de se pardonner à soi-même avant toute chose.

Pour cela, une psychothérapie peut être nécessaire. Cette mise en perspective nous permet de trouver le baume qui soulage nos blessures et nos douleurs, et de comprendre que l’autre n’est que notre propre image.

Pardonner nous permet de toucher à la liberté véritable, cela induit un soulagement qui nous propulse dans la Joie et la Paix.

De toutes les manières ces graves événements nous font toucher à nous-mêmes et nous aident, lorsqu’enfin nous lâchons prise, à percevoir le chemin ascendant de notre âme.

Se pardonner pour pardonner est indispensable à celui qui a décidé de suivre un chemin spirituel pour atteindre la Maîtrise6.

Ainsi, nous nous pardonnons et automatiquement l’autre est pardonné. C’est pourquoi :
« Tu m’as aidé à me pardonner pour pardonner aux autres, »


Pages liées




1 Le Notre Père : http://www.lesfleursdelesprit.net/p/notre-pere.html

2 Expérience de Mort Imminente

3 Christianisme et réincarnation : http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_4.html
Réincarnation, entre croyance et réalité : http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_5.html
Réincarnation, je ne m’en souviens pas : http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_70.html
Spiritualité & Religion : http://www.lesfleursdelesprit.net/p/spiritualite-religion-spiritualite.html

4 J’en ai fait l’expérience ! Voir la page : « J’ai gagné le gros lot au loto » https://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_93.html

5 « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés ; remettez, et il vous sera remis » (Évangile de Luc 6, 37)

6 Les trois Œuvres : http://www.lesfleursdelesprit.net/p/les-trois.html


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Shani Elijah

Ma photo
Depuis mon enfance, j’ai pris l’habitude de me remettre en question et de lâcher prise. Autodidacte, toutes mes connaissances et mes réussites font suite à un profond travail sur moi-même. Ma quête : la Maîtrise. Enfant boule parce que différent des autres, je suis un souffre-douleur. Après quatre décennies d’errances affectives avec tous les problèmes et les perversions que cela implique, deux divorces, des échecs professionnels retentissants, des réussites tout aussi valorisantes, un chemin chaotique, je suis riche d’une large palette d’expériences. La Vie m’a aidé à me remettre en question ce qui me confère une certaine ouverture d’esprit, une conscience originale de la réalité, une vision construite du futur, le discernement. Ne me contentant pas des insuffisances et des contradictions des religions, je découvre la réalité cachée, tant sur le plan religieux que sur celui de la réalité sociale et économique de notre monde. Passionné par la découverte du Soi, je cherche l’essentiel. N’appartenant à aucune religion ni mouvement spirituel, je défends la laïcité. Anticonformiste, mes opinions vont à l’encontre de l’évidence communément admise.