Dieu est hermaphrodite


Dieu est hermaphrodite


lundi 7 janvier 2019
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jeudi 27 mai 2021
samedi 10 juin 2023

SOMMAIRE
Qui est Dieu ?
Pourquoi parlons-nous du Père ?
La nécessité de faire évoluer notre langue
En attendant cette évolution
La jouissance divine
Pages liées
Réseaux sociaux
Notes

Qui est Dieu ?


Il est à noter que Dieu n’est ni du sexe féminin, ni du sexe masculin, mais procède des deux énergies. Le féminin est l’énergie matricielle, le masculin est l’énergie semencielle[1].

Dieu est l’Unique ; le Un, le Primordial, le Très-Haut, le Sans-Nom, l’Éternel, le Créateur, Cellui[2] dont tout procède, le Féminin sacré, le Masculin sacré, l’Universelle, l’Esprit, l’Amour, la Lumière, …

Dieu est le Tout, par conséquent, nous sommes en Elle/Lui et Il/Elle, Ielle est tout entier en nous. À nous de La/Le découvrir en nous. Dieu est la Matrice tout autant que le sement[3]. Ielle est à la fois l’Universelle[4] et l’Esprit.

Pourquoi parlons-nous du Père ?


Avec le patriarcat qui a prévalu pendant plus de 13.000 ans, Dieu est devenu le Père. Avec le matriarcat qui s’installe pour plus de 13.000 ans, Dieu va devenir la Mère. Sauf que la Mère est plutôt l’énergie matricielle. Que ce soit le Père ou la Mère, nous sommes dans l’erreur.
La nécessité de faire évoluer notre langue

Si notre langue avait un genre qui était à la fois du masculin et du féminin, ce serait l’idéal. Après tout, certaines âmes humaines ne sont-elles pas incarnées dans des corps qui ont à la fois les deux sexes biologiques, les hermaphrodites ? Dans la nature, n’y a-t-il pas de ces races de tous les règnes, et notamment d’insectes qui ont les deux sexes ? Certaines âmes dites féminines ne sont-elles pas incarnées dans des corps masculins, et réciproquement ? Et qu’en est-il du neutre, qui n’a aucun des deux genres ?

En anglais, il existe les deux genres, le masculin et le féminin, ainsi que le neutre. Mais il n’existe pas non plus le bisexué. En fait, l’idéal serait que notre langue ait les quatre genres, le masculin, le féminin, le neutre et le bisexué. Dieu serait exprimé par le bisexué, avec une majuscule pour exprimer le sacré, d’où le pronom Ielle.

En attendant cette évolution


Puisque nous n’avons pas cet outil à notre disposition, en attendant que par la force populaire celui-ci soit créé, nous pouvons utiliser le terme Père-Mère. Ou Dieu tout simplement avec la conscience de son hermaphrodisme. Sachant, qu’Ielle est le Créateur, et qu’Ielle a créé tous les genres, Ielle-même n’en ayant pas, si ce n’est dans son État primordial inaccompli.

L’appeler Père-Mère pose un problème. Quel membre doit-il être exprimé en premier ? Si c’est le Père, nous restons dans les anciennes énergies patriarcales, c’est une erreur. Si c’est la Mère, nous passons dans les nouvelles énergies matriarcales, c’est aussi une erreur. Dieu est tout autant l’un et l’autre.

Faute de mieux, un jour parlons de Père-Mère et le lendemain de Mère-Père, ainsi tous les deux jours. C’est vraiment un pis-aller. Ne sommes-nous pas incarnés et limités par notre corps de matière qui nous cantonne dans des perceptions limitées à la longueur d’onde de notre monde de la troisième dimension ?

La jouissance divine


Comme Dieu est à la fois la matrice et le sement, qu’Ielle est l’Amour et la Lumière[5], en Ielle se produit une jouissance extrême permanente. Celle-ci est à l’origine de toute la Création. Nous sommes Ses enfants puisque nous sommes le résultat de Sa jouissance, puis de Sa gestation.

Auparavant, Il nous a rêvés, c’est-à-dire, Il nous a imaginés. Ainsi, nous sommes faits à Son image. Cela ne signifie pas que nous sommes à Sa ressemblance. Simplement, nous sommes tels qu’Il nous a imaginé.

Le cosmos est en perpétuelle expansion. Tout simplement, Dieu en jouissance perpétuelle, est en création perpétuelle.

Comme Il n’a pas de corps-physique pour progresser comme nous le faisons, qu’Il est présent en toute sa Création, Celle-ci est le moyen qu’Il s’est offert pour progresser. Par nous, Dieu apprend et progresse. Nous avons une importance de premier plan et nous devons progresser.

Puisque Dieu progresse par Sa jouissance perpétuelle, nous sommes tenus d’utiliser notre sexualité pour progresser sur notre chemin spirituel, nous unir masculin et féminin, à l’extérieur de nous, mais surtout, en nous-mêmes.

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Notes


[1] Oui ! Encore un mot que j’ai dû inventer compte tenu de la pauvreté de notre langue dans les domaines spirituels. C’est en quelque sorte l’adjectif qualificatif du nom « semence » avec une notion de création première, originelle.
[2] Dieu étant au féminin, est « Celle ». Il est aussi au masculin, Il est « Celui ». En contractant les deux pronoms, Il est « Cellui ». De même, Il est « Il » et « Elle » en même temps, il est « Ielle » ! Voir la page « Message de Joshua au sujet de l’ego » http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_10.html
[3] La semence devrait être un nom masculin et nous devrions dire le sement.
[4] L’universelle est tout le cadre qui nous permet de vivre, notre monde matériel, notre système solaire, le cosmos ainsi que tous les mondes à la vibration de base inférieure ou supérieure à la nôtre comme les dits mondes supérieurs de l’Au-delà. C’est le Soi-racine.
[5] Là encore, les genres sont inversés. L’Amour est le Principe même du féminin puisque qu’Il implique l’Union et la Protection. Sans Lui, notre monde n’aurait aucune cohésion, il n’existerait pas. Il est tout aussi valable pour la Lumière et l’Ombre, Il est inconditionnel. La Lumière est le Principe même du masculin. Elle est l’Esprit qui insémine, par la le savoir et la Connaissance, les facultés cognitives (intelligence, mémoire, imagination, etc.). La Lumière s’oppose à l’Ombre, non en l’attaquant, mais en la dissolvant.

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Shani Elijah

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Depuis mon enfance, j’ai pris l’habitude de me remettre en question et de lâcher prise. Autodidacte, toutes mes connaissances et mes réussites font suite à un profond travail sur moi-même. Ma quête : la Maîtrise. Enfant boule parce que différent des autres, je suis un souffre-douleur. Après quatre décennies d’errances affectives avec tous les problèmes et les perversions que cela implique, deux divorces, des échecs professionnels retentissants, des réussites tout aussi valorisantes, un chemin chaotique, je suis riche d’une large palette d’expériences. La Vie m’a aidé à me remettre en question ce qui me confère une certaine ouverture d’esprit, une conscience originale de la réalité, une vision construite du futur, le discernement. Ne me contentant pas des insuffisances et des contradictions des religions, je découvre la réalité cachée, tant sur le plan religieux que sur celui de la réalité sociale et économique de notre monde. Passionné par la découverte du Soi, je cherche l’essentiel. N’appartenant à aucune religion ni mouvement spirituel, je défends la laïcité. Anticonformiste, mes opinions vont à l’encontre de l’évidence communément admise.