Chasteté, virginité et sexualité


Chasteté, virginité et sexualité



Vendredi 24 février 2023
Mises à jour :
lundi 19 juin 2023

SOMMAIRE
La virginité
Chasteté et créativité
Chasteté et spiritualité
L’éveil de la Kundalini
Les dangers de l’éveil de la Kundalini
La sexualité et la Kundalini
La sexualité et la Force-ombreuse
Le choix entre la sexualité et la chasteté pour progresser
Pages liées
Réseaux sociaux
Notes

La virginité


Dans la plupart des sociétés, la femme se devait d’être vierge au moment de son mariage. La raison en était que les enfants à venir seraient bien de son mari. Cette virginité était totalement illusoire quant à la fidélité de la femme et l’homme de nature volage.

En spiritualité, cette virginité n’a pas lieu d’être. Pourtant, notamment chez les catholiques, celle-ci est très hautement considérée. Mais ne leur en déplaise, de nombreux saints n’étaient pas vierges lors de leur décès comme par exemple, Saint François d’Assise et les apôtres. Et une femme vierge décédant, n’est pas forcément une sainte.

Dans les religions, le mariage n’est pas proscrit pour les prêtes, hormis chez les catholiques. Il est obligatoire pour être rabbin chez les juifs. Les brahmanes[1] sont aussi mariés.

Chasteté et créativité


Les sannyâsins[2] chez les hindous, le célibat est obligatoire puisque le sannyâs[3] consiste à renoncer par des vœux publics aux biens de ce monde et à tous ses plaisirs. Le sannyâsin n’ayant rien, il ne peut assumer une famille. Son but est le samâdhi[4], la fusion avec le Suprême. Nombreux sont ceux d’entre eux qui ont si peu qu’ils restent nus tout le temps[5].

Dans ce cas, où est la chasteté, si ce n’est une fausse pudeur ? La nudité[6] est un habit en soi… La véritable chasteté est de ne pas avoir d’acte sexuel, ni partagé, ni solitaire. C’est œuvrer pour sublimer toutes ses envies en actes créatifs positifs et spirituels. Pour cela, il faut travailler sur soi et comprendre tous les arcanes de notre inconscient et de notre subconscient. Il faut avoir de profonds moments d’introspection.

Chasteté et spiritualité


Une très forte majorité des religions dans le monde recommande pour les aspirants, prêtrise, sainteté, renoncement, etc., de rester chaste, sans que cela soit obligatoire.

La chasteté aurait des vertus spirituelles. Elle permettrait de plus grandes capacités mentales, d’avoir une concentration plus facile. Elle développerait un plus grand discernement spirituel. Elle conserverait l’énergie vitale ce qui permet de la diriger plus efficacement vers les activités, et aiderait à son ascension dans les centres énergétiques et spirituels.

Par expérience, la chasteté obtenue par le souhait de progresser, avec des exercices respiratoires et autres, favorise la création en tous genres. Pour cela il faut sentir sa propre Shakti circuler dans son corps, et sublimer ainsi toutes ses envies. Il faut être conscient des centres énergétiques qui l’en empêchent.

L’éveil de la Kundalini


La Kundalini est ce réservoir d’énergie qui se situe entre l’anus et l’organe de reproduction[7], représenté sous la forme d’un serpent qui se mord la queue. C’est la Shakti, ou le chi de la médecine chinoise, etc.

La Kundalini en s’éveillant, ascensionne les deux nadis principaux, Ida et Pingala en s’enroulant autour d’un autre s’appelant Sushumna, comme le fait le caducée des médecins. L’enroulement se fait par la gauche pour les hommes et par la droite pour les femmes. Elle va jusqu’au cerveau, exciter la pinéale, pour éveiller le 8ème chakra, Tekla, et redescendre par le canal central Sushumna. Tous les centres sont activés, les sept chakras et les douze centres, et tous les siddhis[8] sont éveillés en même temps.

Les dangers de l’éveil de la Kundalini


Quelle que soit la technique, faire monter l’énergie vitale le long des centres énergétiques est extrêmement dangereux. Cela peut être mortel, tant sur les plans physiques que subtils, ou tout au moins, provoquer de graves maladies chroniques, invalidantes et douloureuses, voire la folie. Si l’un de ces centres est pathologique, l’énergie en ascensionnant est déviée ou bloquée à son niveau, ce qui donne lieu à de graves disfonctionnements physiques et psychologiques.

Cet éveil de la Kundalini est l’une des quatre Initiations majeures[9]. Il n’est accessible que sous la supervision d’un véritable Maître, surtout pas celui qui se dit l’être et qui en fait publicité sur Internet[10], pour ceux qui sont prêts. « Quand l’élève est prêt, le Maître paraît. »[11]

La sexualité et la Kundalini


Lors d’un acte sexuel, quelle qu’en soit sa nature, quelques infimes gouttes de l’énergie vitale, cette Kundalini, sont projetées vers le haut, lors de l’orgasme.

Ainsi, la sexualité devrait servir, en plus de la procréation, à son éveil spirituel. Car l’éveil de la Kundalini libère les centres énergétiques et tous les siddhis qui vont avec.

À un certain stade, l’acte solitaire peut aider, notamment en utilisant certains exercices de respiration. En couple aussi, mais c’est plus compliqué. Il s’agit du Tantra, mais pas celui qui se trouve sur Internet. Ceci dit, il arrive un moment qu’il faut comprendre pourquoi il y a cette propension à la jouissance pour arriver à la sublimer et progresser. La chasteté est un passage obligé pour atteindre la Maîtrise.

La sexualité et la Force-ombreuse


Le ventre est le siège du lien que nous avons tous avec la Force-ombreuse, comme le cœur est celui du lien avec le Divin[12]. Nous nous sommes incarnés pour faire l’expérience de la dualité qui, en soi, est une illusion. Quoi qu’il en soit, nous avons le choix entre le mal et le bien, quel que soit notre niveau d’évolution spirituelle. Une chose est certaine, la multiplication des partenaires sexuels est totalement contraire à une véritable spiritualité.

Ainsi, la Force-ombreuse utilise notre sexualité pour nous garder sous son pouvoir et nous empêcher de vivre le Bonheur qui est l’union avec le Suprême. Oui, le sexe rend malheureux ! Nous devons nous rappeler qu’à chaque acte sexuel, nous nous relions à la Force-ombreuse, la lumière-inversée, l’illusion, la mâyâ, sauf si nous le faisons en conscience, par exemple avec Tantra. C’est la même chose lors de l’acte solitaire.

Le choix entre la sexualité et la chasteté pour progresser


Vivre en couple et avoir une sexualité épanouie n’empêche pas de progresser en spiritualité. Il est tout à fait possible d’atteindre la Maîtrise ainsi, mais c’est un chemin plus difficile. Il faut absolument vivre en conscience sa sexualité, avec ou sans chasteté, pour arriver à en retirer tous les bénéfices spirituels par l’élévation de la Kundalini, si peu soit-il.

C’est selon le caractère, le karma, la destinée choisie… Évidemment, quand dans le couple, les deux membres sont au même stade d’évolution spirituel, et qu’ils ont le même but de la fusion suprême, c’est plus facile. C’est un cas extrêmement rare. Mais le célibat et la chasteté restent tout de même le mieux.

Attention, la sainteté n’est pas liée à la sexualité, chaque cas est différent, si règle il y a, c’est celle de l’adaptation aux circonstances et aux cas particuliers.

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Notes


[1] Caste hindoue chargée des services religieux.
[2] Un sannyâsin est un « renonçant ». Il a fait des vœux publics pour renoncer à tous les biens et les plaisirs du monde afin de se consacrer à la recherche de la fusion avec le Suprême, le samâdhi.
[3] Le sannyâs est le chemin spirituel emprunté par les sannyâsins.
[4] Le samâdhi est le fait de la fusion entre l’âme et le Divin. En général, il a lieu au moment du décès du corps physique. Il s’agit alors de l’une des quatre Initiations majeures, l’entrée dans la Maîtrise. Seuls les êtres qui ont atteint l’évolution spirituelle réalisée, en sortie du samsara, de l’obligation de se réincarner, peuvent y accéder. Et comme toutes les Initiations majeures, sous la supervision d’un Maître. Pour les Initiations majeures voir : « Les trois Œuvres » http://www.lesfleursdelesprit.net/p/les-trois.html
[5] Ces sannyâsins qui restent nus sont appelés des saddhus.
[6] La nudité est à proscrire si elle doit choquer quelqu’un, ou le plonger dans une certaine excitation. Il faut adapter sa tenue vestimentaire à la société dans laquelle nous évoluons.
[7] Pour être plus exact, le siège de la Kundalini se trouve au niveau du Chakra-sacré, au centre du corps de manière à ce qu’il ne soit pas atteint mécaniquement. Il est protégé devant par l’os du pubis et derrière par les vertèbres sacrées. Pour une femme, il est au-dessus du point A, et pour les hommes, en haut et en avant du rectum.
[8] Un siddhi est un pouvoir extrasensoriel comme la télépathie, la clairvoyance, la médiumnité, etc. Le don de la poésie en vers est un siddhi ! Ainsi, lors d’un éveil contrôlé de la Kundalini, l’individu inculte auparavant peut devenir un grand poète ou un splendide artiste.
[10] Je n’ai pas encore atteint cette Maîtrise.
[11] À noter que l’éveil et la Maîtrise ne s’achètent pas. Ils s’acquièrent avec force, courage, persévérance et patience. Cela ne sert à rien de chercher des stages de formation en la matière. Il faut plusieurs vies pour y arriver…
[12] L’étincelle divine indestructible se trouve dans le Cœur subtil de l’être, derrière le Thymus. L’atome-germe se trouve dans le ventricule gauche du cœur physique, et l’œuf de vie se trouve tout de suite au-dessus du périnée, donc sous le siège de la Kundalini. L’étincelle divine est notre lien direct avec Christ, l’Esprit du Soleil. Nous avons donc, à la fois le mal et le bien en nous. Nous sommes incarnés pour faire l’expérience de cette dualité. Le mal est relié à notre ventre, c’est-à-dire notre sexualité, notre affectivité, notre émotivité et notre ego. La Force-ombreuse se sert de cela pour nous exploiter. Quant au bien, il est relié au Cœur, à Christ. Quand nous laissons le mal nous dominer par manque d’expérience, d’évolution ou pire encore, par choix, le bien ne s’exprime pas. Mais nous pouvons choisir le contraire, que le bien domine en nous.

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Shani Elijah

Ma photo
Depuis mon enfance, j’ai pris l’habitude de me remettre en question et de lâcher prise. Autodidacte, toutes mes connaissances et mes réussites font suite à un profond travail sur moi-même. Ma quête : la Maîtrise. Enfant boule parce que différent des autres, je suis un souffre-douleur. Après quatre décennies d’errances affectives avec tous les problèmes et les perversions que cela implique, deux divorces, des échecs professionnels retentissants, des réussites tout aussi valorisantes, un chemin chaotique, je suis riche d’une large palette d’expériences. La Vie m’a aidé à me remettre en question ce qui me confère une certaine ouverture d’esprit, une conscience originale de la réalité, une vision construite du futur, le discernement. Ne me contentant pas des insuffisances et des contradictions des religions, je découvre la réalité cachée, tant sur le plan religieux que sur celui de la réalité sociale et économique de notre monde. Passionné par la découverte du Soi, je cherche l’essentiel. N’appartenant à aucune religion ni mouvement spirituel, je défends la laïcité. Anticonformiste, mes opinions vont à l’encontre de l’évidence communément admise.