La sexualité sacrée, où en suis-je aujourd'hui ?


Sexualité sacrée, où en suis-je aujourd’hui ?


Mercredi 7 juin 2023
Publication : dimanche 25 juin 2023

SOMMAIRE
Essai de discernement
Qui suis-je ?
Ma démarche intérieure
Ma sexualité prégnante et mes fautes
Mon karma
Mes handicaps de naissance
Aujourd’hui mon chemin
Mes découvertes
Vivre en couple
Vide affectif et affection
La compagne
Ascèse ou liberté ?
Où en suis-je aujourd’hui ?
Tantra
Ma vie intime
Mon expérience
Stages de Tantra
Le rêve de Tantra de mon couple
Pages liées
Réseaux sociaux
Notes


Essai de discernement


Qui suis-je ?


En apparence, je suis homme, hétérosexuel de surcroît. Pourtant, j’ai une très grande part féminine en moi, jusqu’à ma polarité qui est inversée.

Je vis seul. Pour soulager mes envies sexuelles, dois-je choisir :
  • D’utiliser les services de professionnelles ;
  • De courir après les conquêtes ;
  • Ou de me servir de l’onanisme[1] ?

Ne serait-ce pas chercher et rejeter à l’extérieur, ce que j’ai en moi ? En fait, qu’ai-je en moi ?

J’ai :
  • Mon émotivité, mon affectivité et ma sexualité, tout cela bien perturbé consécutivement à mon vide affectif de naissance, mon karma ;
  • Mais aussi le féminin sacré et le masculin sacré, mon Soi qui m’appellent à sublimer pour progresser.

Ma démarche intérieure


Ma sexualité devrait me servir, être utile à mon éveil spirituel. Mais seul je n’ai plus qu’une solution : la sublimation par l’union intérieure. Celle-ci est-elle la rencontre du féminin et du masculin ?

L’union est bien plus… Elle est celle en mon Cœur de mon cœur, du féminin sacré et du masculin sacré, avec l’Universelle et l’Esprit, les quatre éléments, Terre, Eau, Feu, Air, d’où l’accès au cinquième, l’Akasha. C’est le Cœur radiant sacré appelé « Sacré-cœur » par les chrétiens.

Cette fusion n’est possible qu’en unissant mes côtés sombres et lumineux – l’Amour est inconditionnel – avec l’aide de mon affectivité et de ma sexualité, aussi déviantes puissent-elles être !

Cependant qu’Ishah[2] est mon épouse intérieure. Je la cherchais à l’extérieur de moi. Elle a les mille visages de toutes celles avec lesquelles j’ai déjà vécu. Le féminin sacré est là, en moi, qui est la Matrice de ma renaissance.

Est-ce bien vrai ? la vie de tous les jours est bien éloignée de cette réalité !

Ma sexualité prégnante et mes fautes


Depuis ma plus tendre enfance, il y a environ soixante ans[3], j’ai une vie spirituelle intense ponctuée de remises en question et de lâcher-prises, très nombreux ! En même temps, ma jeunesse a été marquée par des fautes et des besoins sexuels quotidiens et impérieux impossible à réfréner. À cette époque, mon formatage culturel et donc spirituel m’interdisait cette sexualité prégnante et rendue incontrôlable par cette éducation chrétienne, d’où ces moments dépressifs quotidiens. Quelles contradictions et violences en moi, mes souffrances !

Mon karma


Mes handicaps de naissance


Quelle origine à cet état de fait ? Évidemment, il convient de parler de karma. J’ai choisi ma naissance de manière à être confronté à celui-ci.

Dans le domaine de la sexualité, je suis né avec des handicaps. Compte tenu de notre culture judéo-chrétienne, ma sexualité s’est toujours opposée à ma spiritualité.

Pour faire simple, je vis un grand vide affectif et la jouissance sexuelle de décharge me permet d’en oublier les angoisses le temps du plaisir physique. L’orgasme de décharge permet d’évacuer à l’extérieur de moi toutes ces énergies sexuelles, affectives et émotives qui s’accumulent dans mon bas-ventre. C’est totalement illusoire !

Avec cela le mur que tout le monde a au niveau du cinquième centre énergétique[4] placé entre les troisième et quatrième chakras, au niveau du diaphragme[5], est chez moi particulièrement puissant et empêche les énergies de circuler normalement dans mon corps, entre le ventre et la cage thoracique, accentuant ainsi l’accumulation et la concentration de mes énergies sexuelles, et mes besoins en ce domaine.

Aujourd’hui mon chemin


Par mon cheminement spirituel, et avec l’aide des Maîtres, notamment Joshua[6] mon principal, peu à peu je comprends ce qui se passe en moi.

Mes sâdhanas[7] quotidiennes et mes réflexions m’aident à comprendre et à progresser. Ainsi, mes besoins sexuels se sont nettement atténués par rapport à ce que j’ai vécu durant ma jeunesse.

Néanmoins, rien n’est définitivement résolu. Cela le sera quand je retournerai de l’autre côté du voile. Je souhaite avoir suffisamment bien affronté et sublimé le problème pour en être définitivement débarrassé à ce moment-là.

Cela signifie qu’aujourd’hui, je garde ce vide affectif qui m’handicape grandement, et par conséquent, ces besoins de décharges sexuelles. Ce vide reste extrêmement prégnant. Il est à l’origine de tous mes problèmes[8] et de mes souffrances.

Mes découvertes


Certes, par mes études et lectures, et lors de mes sâdhanas, j’ai découvert – ou serait-ce les Maîtres qui me les auraient enseignés ? – des exercices qui m’aident à sublimer mes énergies sexuelles. Sans le savoir, je me suis aperçu que je pratique le Tantra, le Prânayama et le Kriyâ-Yoga.

Cependant, ma nature physiologique ne me permet pas d’éliminer les matières par d’autres voies que la sexuelle. Je me cherche encore.

Vivre en couple


Vide affectif et affection


Quant au vide affectif, pour le combler, ne serait-il pas bon que je vive avec une compagne qui me comble d’affection, avec patience et abnégation, sans chercher à en tirer profit, à vouloir me manipuler ?

J’ai envie de vivre avec une compagne. Est-ce une illusion ? Probablement ! Une envie n’est pas un besoin, et vice-versa. Il n’en reste pas moins qu’un vide affectif donne envie de connaître une vie emplie d’affection, ce qui semble être la meilleure voie pour résoudre ce problème et oublier les souffrances, consécutives à ce vide, ressenti comme un manque.

La compagne


Quant à cette compagne, je la vois avec une même conscience spirituelle que moi, ou alors avec un immense désir d’apprendre, d’expérimenter et donc de progresser. Comment pourrai-je vivre avec quelqu’une qui ne serait pas en harmonie spirituelle avec moi, harmonie vibratoire ?

Ainsi, la compagne est obligatoirement le contraire de dominatrice. Elle m’apporte toute l’affection dont j’ai besoin. En échange[9], je lui offre toute ma douceur, mon respect, mon épaule masculine, etc., et surtout, ma sagesse, mes connaissances, la vie spirituelle ! Y aurait-il une candidate ?[10]

Ascèse ou liberté ?


Spiritualité, mais pas ascèse, si ce n’est les restrictions pour tout ce qui est contraire à l’élévation vibratoire et spirituelle, comme la viande, l’alcool, le tabac, l’infidélité, le libertinage et les déviances sexuelles extérieures. C’est respecter les règles élémentaires, comme la stricte fidélité et exclusivité, le refus des boissons et des aliments qui abaissent le taux vibratoire, etc.

J’ai tout pour rendre une femme heureuse[11]. En exemple est cette sexualité prégnante et libérée, mais strictement intime qui permet le plaisir et l’épanouissement. En sexualité, à partir du moment que tout reste dans la sphère la plus intime, tout est permis. Quand en plus, nous trouvons le chemin de l’éveil par Tantra !

Où en suis-je aujourd’hui ?


Serais-je en train de chercher une compagne ? En fait, non ! La Vie et les Maîtres sembleraient me dire que ma voie est le célibat ! Seulement je me pose des questions. N’est-ce pas nécessaire pour progresser ?

Quoique je ne ferme pas la porte à cette compagne, je me vois très bien continuer à vivre seul. J’ai des rêves. Et ceux-ci sont sans cette compagne, même s’il est possible qu’elle en fasse partie. Les Maîtres vont-ils me permettre de réaliser ces rêves ? Je l’ignore.

En attendant, j’ai tout ce qu’il me faut. Et restant célibataire, je n’ai de comptes à rendre à personne. Si ce n’était ce vide affectif qui me fait souvent dérailler, je suis heureux de vivre seul.

Aujourd’hui, il va de soi que j’approfondis ce qui m’est le plus accessible c’est-à-dire : Tantra. Comme je suis célibataire, je le pratique seul. J’ai déjà des résultats. Après une séance de Tantra solitaire, mon vide affectif s’atténue, même s’il y a eu décharge, et j’augmente mon énergie créative, mais cela reste malheureusement provisoire.

Tantra


Tantra est à la fois une philosophie de vie comme le bouddhisme, et un chemin de vie très codifié, en lien avec l’hindouisme, le prânayama et le Kriya-yoga. Ceux et celles qui veulent du croustillant par Tantra, ont tout faux. Tantra fait appel aux énergies sexuelles, mais ce n’est pas obligatoire. Il en va de même avec l’éveil des sens. Son unique but est l’action sur les énergies intérieures, d’abord les équilibrer, ensuite les éveiller pour les faire ascensionner.

Ma vie intime


Célibataire, n’ayant jamais fait appel à des professionnelles et couru les jupons, avec ce vide affectif prégnant et les envies sexuelles qui vont avec, au cours des ans, j’ai cherché à comprendre ce que je vis et à améliorer ma vie sexuelle solitaire, soit par l’abstinence, soit par la recherche d’orgasmes plus longs et plus puissants, voir en nombre, lors d’une seule décharge[12].

En fait, je me suis aperçu que dans tous les cas, je reste frustré, ce que j’ai aussi été lors d’ébats en couple, par ignorance, et pas que ! Ma sexualité a eu pour finalité de tromper mes angoisses en lien avec mon vide affectif. Mais après décharge, ayant rejeté à l’extérieur mes énergies, mon vide s’en est trouvé accentué. La rétention séminale que j’ai aussi expérimentée, a donné des résultats pires encore. Dans ce cas, j’ai refoulé avec les problèmes psychologiques, et surtout caractériels que cela implique.

Mon expérience


Mon expérience de Tantra est assez faible. Au début des années 2000, j’ai commencé à découvrir et largement expérimenter des exercices sans savoir qu’ils sont reliés à Tantra. Cela, je l’ai découvert il y a peu.

Avec quelques pratiques de Tantra, enfin, je réussis un peu à sublimer ces énergies sexuelles, d’une part pour booster ma créativité, et d’autre part pour emplir un peu ce vide affectif. N’étant encore qu’à mes débuts, ma marge de progression est encore grande.

Stages de Tantra


Il existe quelques rares stages de Tantra pour célibataires. Faute de mieux, quand ma vie me le permettra, il se pourrait que j’en fréquente un.

Ceci dit, Tantra est mieux à deux. Là, il faudrait que je vive en couple. Certes, ce serait la possibilité de suivre un stage ou plus de Tantra en couple. Mais pour cela…

Le rêve de Tantra de mon couple


…il faut d’abord que le couple soit bien établi, et que mon vide affectif soit soulagé. Il faut qu’il y ait une grande affection dans le couple avec de nombreuses caresses de toutes sortes, intimes et autres, et surtout, un profond amour.

Construire cette relation est tout à fait possible à partir du moment que l’harmonie existe dans le couple, à tous les niveaux, sur tous les plans, qu’il y ait une réelle harmonie vibratoire[13].

Par mon expérience en solitaire depuis les années 2000, et mon fort intérêt au Tantra que j’étudie attentivement de ce fait, pour avoir avant cela pratiqué des massages, avant même de participer à un stage de Tantra en couple, nous pourrons expérimenter des exercices de Tantra qui nous aideront à nous épanouir.

Mais là, je vous renvoie au paragraphe : « Où en suis-je aujourd’hui ? »

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Notes


[1] Masturbation
[2] Pour mieux comprendre la notion d’Ishah qui est l’épouse d’Adam, les deux représentent respectivement le féminin-sacré et le masculin-sacré : Shani Elijah, part 3 : « Mes noces de sang » http://www.lesfleursdelesprit.net/p/blog-page_19.html
[3] Je suis né en 1959.
[4] Cela correspond aussi à la « porte des hommes », voir : « Les trois Œuvres » http://www.lesfleursdelesprit.net/p/les-trois.html
[5] Les douze centres énergétiques sont étudiés lors du montage d’un thème numérologique karmique. Cela permet de déterminer son état karmique. Ce cinquième centre est très important dans le thème, notamment le mien. https://www.lesfleursdelesprit.net/p/numerologie.html
[6] Plus connu sous le nom de Jésus ! Sur le plan spirituel, Joshua est mon Maître, mon ange-gardien et mon Père, Myriam-la-Colombe est ma Maître et ma Mère.
[7] Mot sanscrit. C’est la discipline ou la pratique spirituelle régulière qui permet d’obtenir l’éveil spirituel. Les moments les plus propices sont :
  • La bénédiction des repas
  • La pratique du matin a-jeun, avant le petit-déjeuner. Le mieux est lors du lever du Soleil, de 3h à 6h heure solaire. Pas de panique, une simple pratique a-jeun le matin, quelle que soit l’heure, est très bénéfique.
  • La pratique du soir avant d’aller se coucher.
  • Pour en tirer du bénéfice, il faut de la régularité et de la persévérance, parfois du courage quand l’envie nous quitte ! Il faut plusieurs années, l’éveil ne se commande pas sur Internet !
[8] Avec ce vide, j’attire le vide autour de moi, comme par exemple, le manque d’argent.
[9] Je sais tenir un foyer !
[10] À savoir, je connais toutes les ficelles des brouteurs et brouteuses !
[11] En fait, je préférerais une compagne plus jeune que moi.
[12] Oui, c’est possible pour un homme !
[13] C’est très facile à déterminer avec la numérologie karmique

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Shani Elijah

Ma photo
Depuis mon enfance, j’ai pris l’habitude de me remettre en question et de lâcher prise. Autodidacte, toutes mes connaissances et mes réussites font suite à un profond travail sur moi-même. Ma quête : la Maîtrise. Enfant boule parce que différent des autres, je suis un souffre-douleur. Après quatre décennies d’errances affectives avec tous les problèmes et les perversions que cela implique, deux divorces, des échecs professionnels retentissants, des réussites tout aussi valorisantes, un chemin chaotique, je suis riche d’une large palette d’expériences. La Vie m’a aidé à me remettre en question ce qui me confère une certaine ouverture d’esprit, une conscience originale de la réalité, une vision construite du futur, le discernement. Ne me contentant pas des insuffisances et des contradictions des religions, je découvre la réalité cachée, tant sur le plan religieux que sur celui de la réalité sociale et économique de notre monde. Passionné par la découverte du Soi, je cherche l’essentiel. N’appartenant à aucune religion ni mouvement spirituel, je défends la laïcité. Anticonformiste, mes opinions vont à l’encontre de l’évidence communément admise.