La sexualité sacrée
Mercredi 7 juin 2023
Publication : jeudi 22 juin 2023
SOMMAIRE
Aujourd’hui, notre société
La mode
Les aspects culturels
La réalité physiologique
La réalité subtile
L’énergie sexuelle
La Kundalini
Les erreurs
Les deux orgasmes
Communément appelé : « le tantrisme » !
Tantra
La masturbation tantrique
Le but recherché
L’architecture énergétique de chacun
La sexualité sacrée
Pages liées
Réseaux sociaux
Notes
Aujourd’hui, notre société
La mode
Au sujet de la sexualité, il en va comme du reste, c’est une question de mode. Depuis une vingtaine d’année, il est de bon ton d’affirmer que la rétention séminale lors de l’acte sexuel, est excellent pour la santé. Cela permet de conserver l’énergie…
Mais il y a trois hics à cette affirmation :
- Le premier est que les matières s’accumulent dans le système génital ;
- Le second est que cela oblige au refoulement ;
- Le troisième est qu’il est largement prouvé qu’un homme ou une femme qui fait l’amour deux fois par semaine en moyenne, a une espérance de vie en bonne santé bien plus longue que celui qui se retient.
1er
Au sujet de la première, un spermatozoïde dans le corps de l’homme a une durée de vie limitée. À la suite de laquelle il se dégrade et s’accumule. Ainsi le sperme retenu a une couleur brune et sent mauvais, alors qu’il devrait être blanc et sentir correct. Le sperme retenu devient toxique pour le corps physique.
2ème
Pour la seconde, le refoulement mène à de graves déviances psychologiques et criminelles[1]. Cela peut être à l’origine de viols et de meurtres. Sans aller jusque-là, c’est une assurance d’avoir toujours mauvais caractère, d’être dépressif, etc.
3ème
La troisième montre que les hommes et les femmes qui ont une vie sexuelle épanouie, s’épanouissent pareillement dans tous les domaines de la vie.
Les aspects culturels
Dans notre culture judéo-chrétienne, le sexe a été placé sous le tapis. Permettez cette paraphrase de Molière : « cachez ce sexe que je ne saurais ne pas voir ! » A notre époque, notre société n’a jamais autant été sexualisée, et le sexe considéré aussi sal. Il faut du sexe, dans la perspective du satanisme qui nous gouverne, le plus crade possible.
Et alors que le sexe est partout, il est interdit de montrer un organe génital, quelle hypocrisie ! Nous sommes des êtres déviants.
La réalité physiologique
Nos organes génitaux font partie de nos corps physiques et subtils au même titre que nos autres organes, cœur, yeux, etc. Ils n’ont pas à être ostracisés. Sans la sexualité, nous n’aurions pas l’immense chance d’être incarnés et de pouvoir faire les expériences en lien avec la dualité qui ne se trouve qu’en notre monde, et ainsi, de progresser nettement plus vite. La sexualité participe à la vie, et aussi, à la Vie, celle éternelle qui nous mène à l’Amour et la Lumière. La sexualité est sacrée !
La réalité subtile
Faire l’amour est un acte qui fait chanter les corps physiques et subtils. Cela met en mouvement de nombreuses énergies, et les corps physiques, quels que soient leurs défauts et leurs difformités, qui sont dans les ébats, sont beaux à contempler, les auras sont chatoyantes. Une sexualité bien construite peut amener à l’éveil spirituel, voire la Maîtrise.
L’énergie sexuelle
La Kundalini
Le réservoir de la Kundalini se trouve au niveau des vertèbres sacrées, du chakra sacré. N’est-ce pas pour cela qu’ils ont ce qualificatif de « sacré » ? Et il ne faut pas toucher à ce qui est sacré, ou tout au moins, l’aborder avec d’infinies précautions et respect.
La Kundalini se confond avec les énergies sexuelles, toutes les envies sexuelles que nous avons entre le nombril et nos organes génitaux. À chaque fois que nous avons un acte sexuel seul, en couple ou autre, nous touchons à la Kundalini, qui excitée, envoie d’infimes portions vers le haut.
Elle passe à travers les différents chakras et irrigue les nadis. En fonction de notre niveau de conscience et de nos divers et variés états pathologiques et karmiques, Elle s’arrête et se dévie là où il y a un problème. Pour que la sexualité soit source d’initiation spirituelle, et permette d’atteindre le septième ciel, nous devons avoir une vie pure, et avoir résolu toutes nos maladies subtiles[2].
Les erreurs
C’est une grave erreur de vivre la luxure, multiplier les partenaires, l’échangisme, etc. En fin de compte, cela plombe notre sexualité et cela nous fait régresser sur notre chemin spirituel. Mélanger les vibrations des uns et des autres, même et surtout quand elles ne sont pas en harmonie, ne peut qu’amener à des lourdeurs de toutes sortes.
Par contre, l’onanisme[3] est respectable puisque cela touche à notre propre sexualité sans mélange toxique. Mais attention à l’imagination utilisée pour ce faire ! La masturbation bénéfique se fait loin de toute image pornographique.
Quoi qu’il en soit, la fidélité avec toujours le ou la même partenaire, doit être une règle stricte.
Les deux orgasmes
Cela amène à parler des deux formes de jouissance. Deux, oui, puisque nous sommes incarnés pour vivre la dualité et exercer notre libre-arbitre :
- La première est la jouissance de décharge ;
- La seconde est la jouissance de recharge.
Nous abordons des notions tantriques.
La 1ère
La première, nous la connaissons tous.
Pour les hommes, elle consiste à un orgasme au moment de l’éjaculation. Une fois les bourses vides, tout s’éteint. L’énergie sexuelle est envoyée vers l’extérieur. Bien souvent, il nous vient des sentiments de rejet et de dégoût, ou encore, le sommeil. Car notre énergie, Kundalini, a été gaspillée, et nous avons besoin de nous recharger. Nous n’avons plus envie de rien…
Pour les femmes, il en va de même. Mais comme il n’y a pas de matières à évacuer, elles peuvent avoir plusieurs orgasmes de décharge d’affilé.
Hommes et femmes, il existe des exercices qui permettent les orgasmes de décharge en minimisant les pertes énergétiques. Avec ceux-ci, l’homme peur avoir plusieurs orgasmes, même après l’éjaculation. J’en ai fait plusieurs fois l’expérience !
La 2ème
La seconde jouissance, la recharge, consiste à provoquer des orgasmes sans éjaculation et sans décharge. Il s’agit d’une implosion intérieure. C’est l’un des objectifs de Tantra[4].
Cette seconde jouissance, avec ou non sexualité, consiste à créer un état propice à l’élévation des énergies, d’abord la Shakti, et au final lorsque le disciple est prêt, la Kundalini.
Communément appelé : « le tantrisme » !
Tantra
Le véritable tantrisme, Tantra nous vient de l’Inde, de la nuit des temps. Il est un des aspects que peut prendre le chemin spirituel. Au même titre que le bouddhisme, il est une philosophie de vie. La sexualité n’est qu’une pratique parmi d’autres.
Tantra se pratique de préférence à l’abri des regards, dans un espace sacralisé, voire un temple. C’est une démarche strictement intime. Elle se fait à deux, celui qui donne et celui qui reçoit. Dans les couples hétérosexuels, en alternance, tout est pour le mieux. Mais c’est tout à fait adéquat pour les couples homosexuels, quel que soit le genre.
Qu’en est-il pour les célibataires ? Tantra n’est pas aussi évident. Mais il est tout à fait réalisable, sans parler de la possibilité d’aller profiter des services d’un professionnel.
La masturbation tantrique
Pour les couples et les célibataires, dans les deux cas, il existe la masturbation[5]. Celle-ci peut être utilisée en couple ou en célibataire. Avec Tantra, elle est sans aucune obligation. Avec son utilisation, il n’est plus question de rechercher une quelconque jouissance qui n’aboutirait, en fin de compte, qu’à une décharge.
Le but recherché
Tantra accepte ce qui vient. Si au final, il y a copulation et éjaculation, cela n’a aucune importance, mais ce n’est pas le but recherché. Il y a même certaines formes de Tantra qui impliquent la pénétration sexuelle de l’homme en érection en sa compagne, sans mouvement du bassin, sans recherche de jouissance ni d’orgasme, sans éjaculation. L’important est l’élévation des énergies et leur sublimation en énergies créatives.
En fin de compte, nous renouons avec cette illusion de la rétention séminale. Mais attention, il ne s’agit pas de retenir, de refouler, de réprimer une puissante envie, il s’agit de diriger les énergies dites « sexuelles » en énergies créatives, suivant les configurations énergétiques de chacun, avec ou sans jouissance et ou éjaculation.
L’architecture énergétique de chacun
À noter un aspect extrêmement important. Chaque être humain est un être absolument unique dans sa propre architecture énergétique. Ainsi dans la vie, nous avons pu voir des êtres ne jamais avoir d’acte sexuel, comme Thérèse Neumann, Marthe Robin, Thérèse de Lisieux, Padre Pio, et des millions d’autres. Certains ont vécu très vieux. Donc, les matières ne les ont pas gênés. Elles ont été éliminées par d’autres voies. Ainsi, il est des hommes et des femmes qui n’ont pas besoin de décharge, et pour qui la rétention séminale ne pose aucun problème. Ce ne sont pas forcément les plus éveillés spirituellement parlant.
Un exemple puissant
Quant au Maître Joshua[6] conformément à la loi juive de son époque, pour être Rabbi, il a dû se marier, et les noces de Cana ont été les siennes avec Myriam de Magdala. Joshua a eu une vie sexuelle conjugale, qu’il a dirigée vers Tantra qu’il avait appris et expérimenté auparavant en Inde et au Tibet.
La sexualité sacrée
Ainsi, il est impératif de se respecter, d’être à l’écoute de son corps et de ses envies. Si nous avons envie, voire besoin d’une décharge, alors, allons-y gaiment, sachant que le but premier de la sexualité, est la créativité, c’est pourquoi elle est à l’origine de la vie sur Terre, de notre vie.
La sexualité est sacrée. Nous devons la bénir et la louer. Même si elle doit être pratiquée dans l’intimité, surtout aujourd’hui avec toutes les déviances de notre société. Tout acte sexuel, se masturber et faire l’amour, nous fait entrer dans les Mystères du Divin.
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Notes
[1] En exemple, nous pensons à tous ces prêtres que l’on oblige à rester chaste, à l’origine de la pédophilie dans l’Église catholique.
[2] Ceci est valable tout autant pour les hommes que pour les femmes.
[3] Synonyme de « masturbation ».
[4] Évidemment, nous ne parlons pas du tantrisme de bas niveau qu’on trouve sur Internet, et qui n’est que de la pornographie, ou au mieux, de la sensualité.
[5] à moins que votre religion vous l’interdise, il faut se libérer du dogmatisme sclérosant.
[6] Jésus
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